Je m’appelle Marie, j’ai 44 ans, je suis lesbienne et féministe matérialiste.
Je suis formatrice en lutte contre les violences sexo-spécifiques et contre la pédocriminalité et j’ai aussi beaucoup travaillé sur l’étude de la culture pro-pédophile des années 70.
Marie, rebelle du genre.
Est-ce que tu peux décrire le parcours qui t’a amené à devenir critique du genre et, en particulier, l’as-tu toujours été ou s’est-il produit un ou des évènements qui t’ont amenés à avoir une posture critique vis-à-vis de cette idéologie?
En ce qui concerne mon parcours au sujet du mouvement transactiviste, j’ai découvert le féminisme dans les années 2000. J’avais une vingtaine d’années et avant ça, je n’avais jamais pensé au genre en terme de construction sociale. Pour moi, le féminisme c’était quelque chose de très bien pour les femmes qui ont vécu des choses difficiles mais je ne me sentais pas du tout concernée.
Quand j’ai suivi les cours de sociologie des rapports sociaux de sexe, ça m’a vraiment permis de comprendre que ce genre que je pensais naturel, je ne faisais pas la différence entre sexe et genre, était réellement une construction sociale.
Marie, rebelle du genre.
À Toulouse, j’ai participé à mes premières réunions non-mixtes, c’est là que j’ai pris conscience que j’avais un commun avec toutes les femmes qui étaient présentes et que j’avais un commun avec toutes les femmes. C’est là que ma conscience politique qui jusque-là était une conscience simplement anticapitaliste est devenue une conscience féministe et là, j’ai envisagé les violences que j’avais subies comme des violences réellement sexo-spécifiques.
Une copine m’a passé l’Ennemi Principal de Christine Delphy et c’est un moment vraiment très important pour moi, j’ai compris cette notion de classe sociale de sexe qui me parlait vraiment étant donné que moi je suis issue de la lutte anticapitaliste, et que les classes sociales je comprends très bien ce que c’est : une classe dominante qui extorque la force de travail de la classe dominée. Et en fait, toute l’appropriation de mon corps par la classe des hommes, l’appropriation de mon temps, de mon espace et de mon temps de travail était liée à mon appartenance à la classe sociale des femmes.
Quand j’étais à Toulouse, je fréquentais aussi beaucoup de queers mais c’était dans les années 2000, les queers qui s’appelaient aussi trans-pédés-gouines. C’étaient deux luttes différentes mais on était potes, parce qu’il y avait une certaine solidarité. Alors, il y avait les “tapettes radicales” qui étaient des gens très drôles, très subversifs et il y avait plein d’amis. Comme des hétéros, des homos et des lesbiennes avec un certain respect les uns des autres et un désir de changer le monde.
Dans ce mouvement, il y avait des hommes qu’on genrait au féminin, mais ils savaient très bien qu’ils n’étaient pas des femmes. Ils avaient tout à fait conscience de ne pas du tout vivre la même situation que nous, les femmes et ce genrage au féminin était plus un pied de nez aux stéréotypes qu’une revendication d’ailleurs, ils se revendiquaient « pédés ».
Marie, rebelle du genre.
Cela a aussi joué sur la lenteur de ma compréhension sur ce qui allait se passer plus tard.
Quelques années après, un nouveau terme est apparu, c’est le terme de « mixité choisie ». Moi, à l’époque, je ne voyais pas vraiment la différence avec la non-mixité. Je ne faisais pas attention.
C’est un ami hétéro, qui est assez ami du mouvement féministe qui, le premier, m’a interrogée sur la présence des femmes trans dans les réunions de femmes.
Là, je lui ai dit : « Oh mais, ça doit être rare! Puis, ce n’est pas très grave… »
Et surtout, je me disais que ce n’était pas gentil de s’interroger comme ça. Ce qui est intéressant, c’est que la première personne autour de moi qui s’est interrogée est un homme, ce n’est pas une femme et ce n’est pas anodin. Parce que nous les femmes, on est tellement dressées à être gentilles qu’on a une espèce de gentillesse qui nous bloque totalement notre esprit critique. Et en plus, je ne flairais pas du tout le danger. Pour moi, les trans que j’avais connu étaient des gens gentils et rigolos qui ne venaient pas dans les réunions non-mixtes car de toute façon, ils n’en exprimaient pas le besoin et puis, ils se disaient PD donc je ne voyais pas le danger.
La première fois que je me suis interrogée, j’étais chez des ami.es qui vivaient en collocation et dans cette collocation, il avait un homme hétérosexuel qui m’a annoncé sa transition.
Là, il m’a invitée à une boum de transition et sa boum, elle était réservée à tout le monde sauf les mecs “cis” hétéros.
Du coup, je n’ai pas compris, parce que pour moi, une semaine avant, c’était un homme hétérosexuel. Et là, il se distinguait des autres hommes hétérosexuels…
Marie, rebelle du genre.
Moi qui n’a jamais aimé les “bonnes bandes”, moi qui n’ai jamais aimé faire partie des « cools » et en plus je n’étais pas du tout concernée, car je ne voyais pas à quelle catégorie on était censé appartenir ensemble, je ne suis pas allée à la boum. Mais malgré tout, je l’ai quand même genré au féminin car cela semblait lui faire plaisir et puis qu’à moi, ça ne me coûtait rien.
Puis, ce qui me gênait aussi c’est que la non-mixité à la base, donc la non-mixité femmes, c’est vraiment un outil politique et que là, de détourner un outil politique pour faire une boum de “cools”, je n’aimais pas trop. Mais voilà, je ne sentais toujours pas le danger arriver… Sauf que cet homme-là, quelques années plus tard (c’est-à-dire l’année dernière), je l’ai recroisé et il a passé un week-end entier à me harceler parce qu’il avait entendu parler du fait que j’étais étiquetée comme “TERF”, et il m’a totalement terrorisée pendant tout le week-end.
Il y a cinq ans à peu près, en septembre 2016, je suis en Bretagne. J’avais donc 39 ans, et j’ai commencé à faire ce que j’avais prévu de faire depuis mon adolescence, c’est-à-dire : écrire les violences et les mécanismes des violences sexuelles que j’avais subies à l’adolescence. Cela m’a permis d’effacer tous les traumatismes et de découvrir ma gnouinitude et là, de découvrir ma sexualité, de découvrir mon désir pour les femmes, de me dire que je ne coucherai plus jamais avec un homme… Et mes crises d’angoisse nocturnes qui dataient de mon adolescence ont disparu. Je me sentais vraiment mieux.
Quelques mois après, je croise un homme transidentifié et là, comme d’habitude, je ne me méfie pas. Parce que je l’assimile à mes potes queers de l’époque de Toulouse et je le genre au féminin parce que c’est comme ça qu’il se présente et que je ne me pose pas de question.
Et il vient en Bretagne, sauf qu’arrivé en Bretagne, il commence à me mettre très mal à l’aise. Puisqu’il parle sans arrêt de sa “néo-chatte” à toutes les femmes présentes…. Je trouve cela complètement déplacé.
Marie, rebelle du genre.
Il drague, mais en utilisant la culpabilité. Il parle d’un squat « trans-pédés-gouines » de Toulouse qui serait, selon lui transphobe car les lesbiennes refusent de coucher avec lui et il me met vraiment mal à l’aise.
Et là, je me dis que bon, c’est juste une mauvaise personne, c’est quelqu’un de malsain mais je n’imagine pas du tout que c’est à un mouvement général et mondial. Entre-temps, je lis la brochure de Julia Serrano le privilège cis sexuel donc, qui explique que les femmes “cis” donc, les femmes “cis”, c’est nous, ce sont les femmes, on est privilégiées et qu’on a de la chance on est nées dans le bon corps et il se fait passer pour une victime.
Après, j’entends parler du concept du « plafond de coton », qui explique que les lesbiennes qui refusent de coucher avec des hommes transidentifiés sont transphobes et là je me dis que c’est vraiment un problème mondial. Je commence à parler de ce que je découvre avec mon entourage. Mais le problème est que j’ai du mal à m’expliquer car j’utilise le langage des transactivistes. C’est-à-dire que je dis « femmes trans », donc les gens ils ne comprennent pas. Alors je dis : il faut dire une femme si la femme se sent femme parce qu’il faut gentille et il faut respecter le genre de la personne! Et donc du coup, tout en critiquant une mouvance, j’embrouille les gens et je fais de la propagande transactiviste sans même m’en rendre compte et, comme j’ai complètement intégré le langage, et que leur langage est complètement différent du langage commun, cela me coupe du reste des gens.
Mais maintenant, ça y est! Je parle d’hommes et de femmes dont certain.es sont transidentifié.es et je me rends compte que c’est beaucoup plus clair pour tout le monde. Évidemment, c’est plus près de la réalité en fait.
Pour autant, je voudrais préciser que je distingue vraiment les personnes. Alors, c’est très rare mais je distingue les personnes trans – c’est-à-dire qu’ils ne sont pas conformes aux stéréotypes et qui sont transsexuels ou autres et les trans de la vieille école aux transactivistes – qui en fait, n’ont rien à voir.
Ce n’est pas une haine contre les trans, c’est une remise en question d’une idéologie qui est dangereuse. Ce n’est pas contre des personnes. C’est une idéologie anti-femmes.
Marie, rebelle du genre.
Là où j’ai commencé à déchanter vraiment, c’est quand j’ai parlé de cette idéologie aux copines du Planning Familial en Bretagne. Où donc, je pensais être entourée de féministes. Je leur faisais part de mes questionnements et à partir de là, j’ai reçu un déferlement de haine en cascade, des menaces, c’était très (très) violent!
J’ai compris que le Planning Familial, qui au départ est un mouvement féministe, était noyauté par cette idéologie transactiviste.
Pourquoi est-ce que tu penses que cette idéologie est une menace et dans ce cas, pour qui?
Pour moi, le transactivisme c’est une menace politique à différents niveaux.
Pour les femmes, puisqu’on réinvente totalement le concept de femme. Une femme jusqu’ici désigne une personne née avec une vulve dans un monde patriarcal et là, ce qu’ils nous disent c’est que non en fait, une femme c’est « toute personne qui se sent femme ». Ce qui fait que nous n’avons plus de mots pour désigner les femmes et donc, plus de mots pour penser l’oppression des femmes et l’appropriation des femmes par les hommes…
Le patriarcat, c’est un rapport social de domination des femmes par les hommes et les masculinistes vont utiliser la notion de “nature féminine” pour justifier cette domination.
Et “l’essence féminine magique” en fait c’est à la base c’est un concept de masculinistes réactionnaires et là, ils reprennent ce concept en l’appelant identité de genre et ils nous disent qu’il y a bien une essence féminine magique, il y a bien une “identité de genre” de femmes, ce que nous en tant que féministes on réfute depuis des années et ce qu’ils font aussi c’est de nous faire croire que nous tous, nous toutes, je ne sais pas… Les femmes, les trans et tout le monde on a un ennemi commun qui serait le mec “cis” hétéro, mais c’est une grosse arnaque!
Parce qu’en fait il disent : notre ennemi commun c’est le mec “cis” hétéro, sauf qu’ils n’appellent pas à violer et à tuer des mecs “cis” hétéros! Ils appellent à tuer des “TERFS”.C’est-à-dire, des femmes qu’ils désignent comme “TERFS”!
Marie, rebelle du genre.
Quand ils disent, “ bute une TERF”, leurs vraies ennemies ce sont les féministes et lesbiennes, et ils utilisent le mec “cis” hétéro comme quelqu’un qui va cacher le reste de toute la violence masculine. Car quand on voit qu’il y a des gays qui revendiquent le droit à la GPA, quand on voit qu’il y a des hommes hétérosexuels qui se disent “lesbiennes” qui revendiquent le droit d’accéder aux corps des lesbiennes, on voit bien que c’est une appropriation des femmes par les hommes.
Puis surtout, le féminisme c’est un projet politique, ce n’est pas un projet haineux.
Monique Wittig, j’aime quand elle dit qu’elle est pour la disparition des hommes en tant que classe et pas en tant qu’individus. Parce qu’effectivement, le couple hétérosexuel, globalement, c’est toujours plus bénéfique aux hommes qu’aux femmes. Pour autant, des hommes s’engagent dans la lutte contre les violences faites aux femmes mais ces hommes peuvent êtres autant des hommes hétéros, que des trans, que des gays… Ça n’a rien à voir.
En plaçant le mec “cis” hétéro comme un ennemi commun, ils font disparaître la classe sociale des hommes.
C’est un danger aussi pour les enfants, puisqu’ils expliquent à des enfants qu’ils sont nés dans le mauvais corps. C’est perturbant et complètement faux!
Il y a une explosion de transitions chez les jeunes filles et moi, je vois un parallèle avec les arguments que j’ai beaucoup étudiés, les arguments de pédocriminels des années 70 qui disaient qu’un enfant est capable de consentir quel que soit son âge, qui disaient que l’enfance n’existait pas, qui disaient qu’il fallait couper les enfants de leurs parents parce que les parents sont forcément contre la liberté des enfants. Et je retrouve dans ces argumentaires toute l’idéologie des transactivistes sur la capacité des enfants en bonne santé à consentir un traitement lourd et sur le fait que tout parent qui veut essayer de protéger son enfant, ces parents qu’on va dénigrer comme étant des parents liberticides et aussi sur le fait de nier la réalité :
L’enfance n’existe pas, disaient les pédocriminels,
Les femmes n’existent pas disent les transactivistes.
Un autre danger pour les enfants, c’est qu’on diabolise auprès des jeunes filles le féminisme matérialiste. Ce qui fait qu’on leur dit : n’allez surtout pas voir là-bas, ce sont des méchantes! Ce qui fait qu’on coupe les filles de la culture qui est la nôtre, la culture des femmes.
Marie, rebelle du genre.
C’est un danger aussi pour les homosexuels, puisqu’on redéfinit l’homosexualité. Un homosexuel n’est plus une personne attirée par une personne du même sexe mais du même genre.
En fait, une lesbienne c’est quand même une personne qui est née avec une vulve dans un monde patriarcal et qui de ce fait, est socialement et sexuellement destinée aux hommes. Ce qui n’est pas du tout le cas pour les hommes qui se prétendent lesbiennes. Les lesbiennes, nous avons dû remettre en question notre dressage et pour certaines c’est long, et je suis très bien placée pour le savoir.
C’est aussi un danger pour les transsexuel.les. Parce qu’ils parlent au nom des trans sans définir ce que c’est d’être trans. Ils réfutent le terme de transsexuel qui pourtant existe. Les personnes transsexuelles ont des besoins spécifiques, notamment d’avoir une hormonothérapie suite à des opérations. Et il y a des transsexuel.les qui se rebellent en disant : on n’est pas du tout d’accord avec ce mouvement transactiviste violent envers les femmes et qui nie notre existence de transsexuel.les.
C’est un danger aussi parce que c’est au-delà du féminisme, c’est la victoire du libéralisme. Ils n’ont pas de projet de société.
Je rêve d’une société égalitaire sans classe, sans capitalisme ni patriarcat, sans prostitution et avec de la solidarité et du respect entre les gens. Eux ne pensent pas à une société égalitaire, ils veulent une société où chaque groupuscule et/ou chaque communauté va tirer la couverture à soi au détriment des autres, et ils nient complètement les rapports inégalitaires et structurels de la société. Eux, ne pensent qu’en termes d’émancipation individuelle. C’est totalement libéral!
Ils disent aussi que si tu es opprimée en tant que femme, il ne faut pas chercher à changer le monde! Il faut que tu te changes toi-même et que tu deviennes un homme!
Ils disent aussi, parce qu’ils sont également pro-prostitution, qu’elle est un choix et non, une contrainte économique liée à la pauvreté des femmes dans le monde.
Qu’est-ce qui t’a amené à décider de témoigner sous ta réelle identité? Est-ce que tu subis, ou est-ce que tu as subi des menaces, des violences ou du harcèlement?
Quand j’ai voulu parler de ce qu’il se passait au sein du Planning Familial car, je pensais être entourée de féministes, ça m’a valu des mois de harcèlement moral.
J’ai reçu une première lettre d’intimidation dans laquelle je suis traitée de “TERF”, tout en sachant qu’en me traitant de “TERF”, ça pouvait engendrer des violences. Je suis traité de “TERF” parce que je refuse le pénis.
Mon refus du pénis a tout de même été discuté en réunion quand je n’étais pas là…
Marie, rebelle du genre.
Le fait que je ne me considère pas comme privilégiée d’être née avec une vulve et le fait que je ne milite pas pour les traitements hormonaux sur les enfants qu’on appelle trans.
On m’a aussi intimidée pour que je me taise au sujet des violences que j’avais subies, au motif que la personne violente faisait partie du milieu et ça, ça m’a fait super peur en fait.
Le milieu? C’est quoi ce milieu? C’est une mafia ou quoi? On m’a dit “maintenant tu vas te taire, cette personne fait partie du milieu!”. J’ai donc informé le planning de ces tentatives d’intimidation, en expliquant bien que je n’ai de haine contre personne, et les seules réponses que j’ai eues c’est de dire : « Marie se sent en danger, mais ses propos dérangent ».
Je n’ai jamais su ce qui pouvait déranger dans mes propos, et on a nié le fait que j’étais réellement en danger. Cela a eu un impact sur ma santé, pendant des mois j’ai eu très (très) peur. J’avais des crises d’angoisses. J’avais des retours de mes angoisses liées aux violences que j’avais subies dans l’adolescence, puisque de nouveaux on m’imposait des rapports. Enfin, on tentait de m’imposer des rapports hétérosexuels, et j’étais en panique totale parce que jusqu’ici, ce qui m’avait protégée, c’était le mouvement féministe. Je me sentais totalement impuissante et là, depuis quelque temps j’arrive à retrouver un sommeil à peu près satisfaisant.
Alors oui, je suis en danger mais je me dis que me cacher ne va pas changer grand-chose à ma situation. Cela ne va pas améliorer ma situation. Et oui! Je veux témoigner et dénoncer ouvertement. Parce que j’en ai marre de me plier à leurs diktats qui me disent maintenant, tu vas te taire!
Puis, depuis que je parle publiquement, depuis qu’avec des copines on s’organise, je me sens moins impuissante et ça fait que je commence à aller mieux.
Marie, rebelle du genre ou la parole qui libère.
Donc non, je ne vais plus me taire! Même si je sais que je suis en danger!
Merci Marie! Est-ce que tu as quelque chose à ajouter à ton témoignage?
Oui! Ce que je veux ajouter c’est ce dont j’ai envie. C’est que nous les femmes, ensemble, nous retrouvions du pouvoir politique, du pouvoir collectif et qu’ensemble, les femmes, nous nous sentions plus fortes contre le patriarcat.
Merci d’avoir écouté notre parole, merci à Marie pour son précieux témoignage et n’hésitez surtout pas à partager le plus largement possible.
S’il vous plaît signez la déclaration des droits des femmes basée sur le sexe :

N’hésitez pas à prendre contact avec nous pour apporter votre témoignage, en remplissant ce formulaire et en nous laissant un moyen de rentrer en contact avec vous : https://linkfly.to/rebellesdugenre
Mercie les femmes!
A reblogué ceci sur Mélissa Parmentier.
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