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Maria, rebelle du genre.

Bonjour, je m’appelle Maria, j’ai 26 ans, je viens de Belgique. Je suis féministe radicale et médecin.

Maria, rebelle du genre.

Maria, ce n’est pas mon vrai prénom, j’ai choisi ce prénom en hommage à Marie Curie qui s’appelait en réalité : Maria Skłodowska.

Je suis aussi la personne derrière le compte Instagram Le Cahier des Invisibles donc, si vous voulez me contacter, vous pouvez me joindre par message privé.

J’ai le sentiment d’avoir toujours été critique du genre ou… Abolitionniste du genre.

Depuis que je suis enfant, ça m’a toujours paru absurde que le rose soit pour les filles, le bleu pour les garçons ou que les filles ne jouent pas au foot et les garçons ne jouent pas aux poupées.

J’ai toujours pensé que, finalement, chacun a une personnalité qui correspond ou ne correspond pas aux stéréotypes de SEXE et, qu’on serait quand même tous beaucoup plus libres si nous ne devrions pas correspondre à ces stéréotypes.

Maria, rebelle du genre.

Ensuite, j’ai entendu parler des personnes transgenres et mon premier réflexe a été de me dire que ces personnes étaient des victimes collatérales du sexisme et que c’étaient des personnes qui ne se retrouvaient pas dans les stéréotypes collés à leur sexe et que, peut-être, pensaient-ils être plus libres en changeant de sexe (même si, ce n’est pas possible de changer de sexe). En tout cas, si elles se faisaient passer pour le sexe opposé pour être plus à l’aise, pour ne pas être perçus comme des hommes non virils ou des femmes perçues comme insufisamment féminines.

Donc, au départ, je me disais “C’est triste”. C’est tout ce que j’en pensais.

Je me disais que ces personnes devaient certainement adhérer au sexisme vu qu’une femme c’est “comme ça” et qu’un homme c’est “comme ça”…

Ensuite, j’ai été introduite au milieu LGBT car, moi-même, je suis lesbienne. J’ai donc rencontré d’autres personnes homosexuelles ou bisexuelles puis, des personnes transgenres aussi.

Au départ, j’avais énormément de mal à accepter que ça puisse être “progressiste” d’encourager quelqu’un à changer son corps, son physique, pour correspondre à ce que la société attend de lui ou d’elle. Mais tout le monde avait l’air de trouver ça normal de détester son corps et de vouloir le changer du tout au tout… Donc, j’ai fini par accepter cette idée. Notamment, car j’ai écouté des personnes transgenres et que je me disais que si ça pouvait les aider à se sentir mieux, si elles sont… Comment dire?

Je pensais que les personnes transgenres étaient profondément sexistes et “traditionnelles” au niveau des rôles, mais en pratique, je me suis rendue compte que beaucoup de gens transgenres sont, peut-être un peu, entre les deux rôles de sexe. Et je me suis dit que finalement, ce n’était pas exactement ce que je m’imaginais, que ce n’étaient pas que des personnes qui pensent que les hommes doivent être virils, ou que les femmes doivent être féminines, peut-être qu’ils ne sont pas aussi traditionalistes que je ne l’imaginais.

Et donc, je me suis un peu ouverte à cette idée que… Oui, peut-être… La notion de transidentité est acceptable.

Puis, aussi, il est vrai que j’ai entendu parler des “TERFS”, de ces personnes qui n’acceptent pas les personnes transgenres et qui sont féministes. Des personnes qui n’acceptent pas l’idée que l’identité de genre existe, etc. Moi-même, j’avais du mal avec ce concept d’identité de genre mais j’ai bien compris que les méchantes de l’histoire c’étaient les “TERFS”, et qu’il ne fallait surtout pas que je sois comme elles!

Progressivement et insidieusement, j’ai remarqué que j’adhérais de plus en plus à ces idées… aux idées des transactivistes…

Maria, rebelle du genre.

Au même moment, je faisais mes études de médecine et, ce qui nous était appris, était que le traitement pour la dysphorie de genre donc : la dysphorie de genre c’est quand une personne ressent un mal être vis à vis de son sexe et aspire à être du sexe opposé.

Et bien, on nous disait que le traitement était d’aller dans le sens de la personne qui est demandeuse/désireuse de changer de sexe et de, du coup, lui donner des traitements féminisans pour les hommes ou, masculinisans pour les femmes. Comme c’était le traitement et qu’il était (apparemment) soutenu par des études qui montraient que c’était la meilleure façon d’améliorer l’état de santé mentale de ces personnes, je me suis dit que non seulement, c’est un groupe extrêmement minoritaire donc je ne voyais pas très bien comment il pourrait menacer le reste de la société rien que par leur existence. Ensuite, visiblement, que ces personnes sont en meilleure santé quand elles suivent un traitement de transition et, enfin, après tout, j’avais toujours cette idée qu’elles étaient plus “victimes” que “menaces” par rapport au patriarcat donc, je ne m’en inquiétais pas plus que ça.

Pendant toute la durée où j’ai été transactiviste (car j’ai moi-même été un petit peu transactiviste), je me posais énormément de questions et à chaque fois que j’avais une idée entre guillemets “TERF”, je me disais qu’il fallait que je déconstruise ma transphobie, je pensais que j’avais tort et j’avais honte.

Je n’osais en parler à personne autour de moi et j’allais en cachette sur Redit, sur les forums de féministes radicales et je lisais ce qu’elles disaient et je me disais que j’étais complètement en accord mais, en public, j’étais une “bonne” féministe. C’est-à-dire que je disais “Les femmes trans sont des femmes” alors qu’en cachette…

Pendant 2 ans, j’ai été en pleine dissonance cognitive, je disais le contraire de ce que je pensais MAIS, je pensais faire le bien.

C’est pour ça que j’ai fait ça.

Maria, rebelle du genre.

Puis, ça a été progressif, événement après événement…

J’ai entendu qu’un refuge à Vancouver a perdu le financement de la ville parce qu’il n’accueillait pas les femmes transgenres… Alors que c’était un refuge pour femmes qui s’occupait, entre autre, de femmes qui ont été victimes de prostitution et de viols!

Là, je me suis dit que ça allait tout de même très loin!

Je pensais que les personnes transgenres étaient des personnes qui voulaient simplement vivre leur vie de leur côté sans nécessairement avoir d’influence sur les droits des femmes et là, je me suis rendue compte que les droits des femmes étaient menacés.

C’est ça qui m’a fait peak trans, comme on dit. C’est ça qui m’a mené au point de non-retour.

Je me suis dit que ce n’était plus possible, que je ne pouvais plus soutenir ça et non seulement je ne pouvais plus soutenir ça mais, je ne pouvais plus me taire non plus.

Je me suis  donc révélée “TERF” publiquement.

Maria, rebelle du genre.

Pourquoi penses-tu que cette idéologie est une menace pour les femmes, pour leurs droits pour les enfants, pour la société ou pour la démocratie?

Je pense que cette idéologie est une menace pour les femmes car, tout d’abord, elle repose exclusivement sur le sexisme donc, elle repose sur l’idée qu’il y aurait des hommes avec un cerveau de femme et des femmes avec un cerveau d’homme et que, ce cerveau de femme aime le rose, les paillettes, les jupes,…  Et un cerveau d’homme, c’est un cerveau qui aime les armes, les voitures et la bière.

C’est profondément sexiste.

Si nous acceptons le concept de la transidentité dans la loi, comme c’est déjà le cas dans beaucoup de pays, et bien on ancre définitivement l’infériorité des femmes dans la loi et aux yeux de l’État et… je trouve ça… extrêmement inquiétant.

Vous pouvez regarder par vous-même les critères diagnostiques de la dysphorie de genre dans ce qu’on appelle le DSM-5, qui est le manuel qui répertorie toutes les maladies mentales, et si on regarde dans la section dysphorie de genre,  les critères diagnostiques pour la dysphorie de genre chez l’enfant, la majorité repose exclusivement sur des stéréotypes sexistes!

Maria, rebelle du genre.

Par exemple : avoir des amis du sexe opposé ou préférer jouer avec les jouets traditionnellement associés au sexe opposé.

Pour les garçons, préférer rester assis  et faire de la peinture et, pour les filles, préférer jouer dans les arbres…

Il y a aussi le fait de préférer les vêtements traditionnellement associés au sexe opposé et, enfin, le fait de jouer le rôle d’un  enfant du sexe opposé dans les jeux d’enfants, les jeux de rôles…

Tous ces critères-là, ce sont des critères diagnostiques pour la dysphorie de genre.

Ce qui veut dire qu’un enfant, petit garçon ou petite fille, s’il ne correspond pas exactement aux stéréotypes sexistes est considéré comme malade, comme ayant une pathologie mentale et qui se soigne comment?

Par la transition médicale.

Maria, rebelle du genre.

C’est-à-dire, pour des enfants, la stérilisation définitive.

Donc là oui, effectivement! Je pense que c’est une grande menace pour les femmes car c’est une façon de dire que, nous les femmes, ne sommes  que ces stéréotypes qui existent dans la tête des hommes.

Mais aussi pour les enfants qui ne correspondent pas exactement à  ce qu’on attend d’eux et qui sont donc envoyés vers des traitements médicaux irréversibles alors qu’ils sont tout-à-fait normaux.

Parmi les enfants qui font des parcours de transition, on a remarqué qu’il y avait une disproportion d’enfants qui sont soit homosexuels soit bisexuels ou aussi, autistes.

C’est aussi non négligeable.

Dans le cas des enfants homosexuels ou bisexuels, il est assez facile de supposer que c’est parce qu’ils ne sont probablement pas très à l’aise avec leur sexualité et qu’il serait plus simple pour eux d’être du sexe opposé, pour  pouvoir tomber amoureux de quelqu’un du même sexe qu’eux…

C’est, au final, une forme moderne de thérapie de conversion.

Maria, rebelle du genre.

Pour ce qui est des enfants autistes, nous n’avons pas exactement déterminé la cause de cette corrélation entre autisme et dysphorie de genre, mais elle a déjà été observée dans différents pays occidentaux qui font des études à ce sujet.

Je pense notamment aux Etats-Unis et à la Grande Bretagne où plusieurs hypothèses ont été émises.

Mais ce qui me semble certain et qui est, pour moi, assez évident,  c’est que ces enfants autistes ne sont pas correctement pris en charge quand on les précipite vers la stérilisation, vers des traitements hormonaux à vie, vers différentes opérations nécessitant souvent des réinterventions parce qu’il y a des complications.

Je pense que le mépris qu’on a pour les personnes autistes dans notre société fait qu’on ferme les yeux sur ce phénomène qui devrait inquiéter tout le monde!

C’est un problème de santé publique, ce n’est pas normal que les enfants autistes et, particulièrement, les filles autistes, soient sujettes à des traitements expérimentaux et dangereux et qui ne visent pas à réellement améliorer leur état de santé!

Je pense que l’idéologie transactiviste est aussi dangereuse pour les droits humains, notamment pour la liberté d’expression.

Il y a de plus en plus de pressions faites aux législateurs pour pénaliser la non-reconnaissance de l’identité de genre de quelqu’un ce qui pourrait, par exemple, pouvoir dire qu’on ne peut pas  appeler un homme “Monsieur” ou une femme “Madame” sous peine d’être accusé d’actes transphobes.

Vous ne pourrez pas dire simplement qu’un homme n’est pas une femme et qu’une femme n’est pas un homme.

Il me semble que là, nous pouvons nous inquiéter pour nos droits qui ont été durement acquis comme, la liberté d’expression.

Car l’idée qu’un homme est une femme ou qu’une femme est un homme, c’est une croyance et non une réalité.

Si on peut nous contraindre à dire des choses auxquelles on ne croit pas, à adhérer à une croyance à laquelle on ne croit pas, alors, peut-être qu’il y a d’autres domaines où on pourrait nous empêcher de nous exprimer, d’autres choses sur lesquelles nous pourrions être censuré.es?

Cela va au-delà du féminisme.

C’est vraiment une question humaine!

Enfin, je dirais que l’idéologie transactiviste est une menace pour la médecine en tant que profession et pour la recherche scientifique.

Maria, rebelle du genre.

Récemment, par exemple, en France, on a passé une loi qui interdit les thérapies de conversion pour les homosexuels, mais aussi pour les personnes transgenres. Ce qui veut dire qu’un médecin pourrait être poursuivi pour avoir tenté de modifier l’identité de genre d’une personne.

Alors, je ne suis pas juriste, je ne sais pas exactement quelle conséquence cela pourrait avoir sur les soignants,  mais je me pose la question :

Si je suis médecin et que j’ai un homme qui me demande des oestrogènes pour entamer une transition vers un simulacre de sexe féminin, est-ce que je serais contrainte de lui fournir ce traitement sous peine d’être accusée de transphobie ou de thérapie de conversion? D’avoir tenté de changer l’identité de genre de cet homme et d’en avoir fait un homme alors qu’il prétend être une femme? Ou vais-je être libre de lui refuser ce traitement?

Et si je ne suis pas libre de lui refuser ce traitement, est-ce que cela pourra s’appliquer à d’autres domaines de la médecine? Car, il n’est pas rare que des patients demandent des traitements qu’ils pensent nécessaires pour eux, mais qui ne le sont pas nécessairement ou qui peuvent carrément être dangereux pour eux et qu’en tant que médecin et prescripteur, nous avons la liberté de ne pas prescrire certains traitements quand nous estimons qu’ils ne sont pas indiqués.

Aura t-on encore cette liberté dans les années qui viennent concernant la transidentité et les traitements de transition? Je n’en suis pas certaine.

Et, bien sûr, pour la recherche scientifique,  c’est aussi un énorme problème.

Il est devenu de plus en plus compliqué de faire des études pour savoir si, oui ou non, la transition médicale est bénéfique pour le traitement de la dysphorie de genre.

Aujourd’hui, le consensus est que le traitement de la dysphorie de genre c’est la transition médicale, mais peu d’études montrent réellement 2 groupes avec un groupe qui serait un groupe “contrôle” (où les gens atteint de dysphorie n’auraient pas de traitement de transition), et un autre groupe où les gens atteint de dysphorie de genre seraient traités par la transition afin de comparer (enfin) lequel des 2 groupes présente des symptômes dépressifs, anxieux et autre.

Vu qu’aujourd’hui on nous dit qu’on ne peut pas laisser une personne demandeuse d’hormones ou de chirurgies sans traitement, il devient très compliqué de comparer ces 2 groupes : le groupe qui ne reçoit pas de traitement et celui qui en reçoit.

À cause de cela, nous n’avons pas une idée très claire des bienfaits réels de la transition médicale, et il y a de véritables pressions exercées par des personnes transactivistes ou des organisations transactivistes contre les chercheurs qui essaient d’évaluer les bienfaits des transitions de façon objective.

Qu’est-ce qui t’a décidée à témoigner sous ta réelle identité ou de façon anonyme?

Alors, j’ai décidé de témoigner de façon anonyme pour me sentir tout à fait libre de dire tout ce que j’avais envie de dire. Puis, je ne vais pas vous cacher que je suis de nature timide et qu’il est plus facile pour moi de témoigner de façon anonyme mais, il est vrai que ce n’est pas l’unique raison.

J’ai vu, et tout le monde a vu, comment les femmes qui parlent sans se cacher de ces questions-là…

Nous pouvons citer Marguerite Stern, Dora Moutot ou JK Rowling en Grande Bretagne. Ces femmes sont harcelées et blacklistées…

Évidemment, je ne souhaite absolument pas être traitée de la sorte.

Maria, rebelle du genre.

Ce n’est peut-être pas très courageux, mais au moins, je fais quand même entendre ma voix à ma façon.

As-tu quelque chose à ajouter?

La dernière chose que j’aimerais ajouter, c’est quelque chose que j’aurai pu dire plus tôt mais qui, finalement, mérite peut-être aussi qu’on en parle à part.

Il s’agit de l’autogynéphilie.

L’autogynéphilie, c’est une paraphilie.

Maria, rebelle du genre.

Une paraphilie, c’est une forme de sexualité ou plutôt, une expression de la sexualité qui est atypique et pathologique et qui souvent va nuire soit à la personne qui a cette paraphilie ou à autrui.

Comme paraphilie connue, il y a le masochisme sexuel qui va nuire directement à la personne qui pratique cette forme de sexualité mais aussi, le sadisme ou l’exhibitionnisme qui vont plutôt nuire à autrui et donc,  l’autogynéphilie est une paraphilie également.

On va décrire comme autogynéphile les hommes qui atteignent la gratification sexuelle en s’imaginant être des femmes.

C’est une paraphilie régulièrement fréquente dans la population, on estime qu’elle pourrait même atteindre 3% des hommes et la plupart du temps, les hommes atteint de cette paraphilie vont pratiquer cette forme de sexualité en s’habillant dans des vêtements traditionnellement féminins et ce, en portant parfois des perruques et en faisant des jeux de rôles avec des partenaires où ils s’imaginent être des femmes.

Pour une minorité des hommes qui ont cette paraphilie, celle-ci peut devenir plus envahissante et plus difficile à contrôler.

Certains de ces hommes vont arriver à développer une dysphorie de genre et un rejet de leur corps masculin tellement ils sont attirés par l’idée de “devenir” des femmes.

Ils vont commencer à réellement fantasmer d’avoir une poitrine, une vulve et un vagin…

Et certains arriveront au point de prendre des traitements hormonaux et à subir des interventions chirurgicales pour correspondre à leur idéal féminin qui leur permettrait d’atteindre la pleine gratification sexuelle.

Je parle de l’autogynéphilie parce qu’un grand nombre d’hommes qui se déclarent femmes, qui disent être des femmes, sont des hommes autogynéphiles!

Maria, rebelle du genre.

Différentes études ont pu montrer le lien entre l’autogynéphilie, dysphorie de genre et transsexualisme depuis déjà plus d’un siècle, et c’est quelque chose qui reste assez tabou dans les milieux LGBT.

Je pense que toutes les femmes devraient savoir à qui elles ont affaire quand on parle d’hommes transidentifiés donc, d’hommes qui disent être des femmes.

Je pense que beaucoup de femmes, à tort, pensent que la plupart de ces hommes qui disent être des femmes (qui veulent être des femmes), sont des hommes qui sont homosexuels et qui correspondent (un petit peu) aux clichés qu’on a des hommes homosexuels : des hommes qui seraient non-virils ou trop maniérés.

Et, je pense que beaucoup de femmes (parce qu’elles ont cette image-là en tête des hommes transidentifiés), les perçoivent comme, finalement, inoffensifs pour les femmes.

Ils seraient des hommes homosexuels donc, typiquement, des hommes qui ne vont pas être sexuellement violents envers les femmes.

Et pourtant, la réalité, c’est que la majorité des hommes transidentifiés sont attirés par les femmes.

La plupart d’entre eux sont soit hétérosexuels, soit bisexuels et ils sont des hommes autogynéphiles qui prennent du plaisir à imiter les femmes, à imiter sexuellement les femmes, et qui ont souvent au image assez négative et dégradante des femmes.

Ils vont nous voir comme étant inférieures.

Donc, eux-mêmes, ils vont vouloir correspondre à cette image dégradante et objectivante des femmes.

Il n’est pas rare de voir sur les forums transgenres où il y a plein d’hommes transidentifiés, vous pouvez aller voir par vous-mêmes, qu’ils aiment porter des tenues très sexualisées, qu’ils aiment s’imaginer être dominés sexuellement par des hommes et qu’ils pensent qu’être une femme, c’est ça.

Qu’être une femme c’est être un objet.

Je vais parler vulgairement, mais vraiment : être un trou pour les hommes!

Je pense que lorsqu’on réalise et qu’on connaît l’existence de l’autogynéphilie, on ne peut plus soutenir le transactivisme.

 Je pense que, pour beaucoup de femmes, c’est certainement un point de non-retour.

Maria, rebelle du genre.

Je pense que toutes les femmes, que l’on soit féministe ou pas, conservatrice ou libérale ou qu’importe…

Je pense que, pour nous, c’est une telle atteinte à notre dignité et notre existence de voir des hommes qui prennent du plaisir à jouer les femmes et à faire les “soumises” (comme ils disent)

Je pense que ça peut toutes nous heurter et que ça devrait toutes nous heurter et nous réveiller!

Je vous souhaite à toutes… Un très bon Peak Trans! 

Suivez Maria sur Le Cahier des Invisibles :

https://www.instagram.com/lecahierdesinvisibles/

Nous remercions Maria pour son témoignage.

N’hésitez pas à partager le plus largement possible et, s’il vous plaît, signez la déclaration des droits des femmes basée sur le sexe :

https://www.womensdeclaration.com/fr/

Mercie les femmes!

2 réflexions sur « Maria, rebelle du genre. »

  1. A reblogué ceci sur Caroline Huenset a ajouté:
    « Enfin, je dirais que l’idéologie transactiviste est une menace pour la médecine en tant que profession et pour la recherche scientifique. »
    « Je pense que lorsqu’on réalise et qu’on connaît l’existence de l’autogynéphilie, on ne peut plus soutenir le transactivisme.

    Je pense que, pour beaucoup de femmes, c’est certainement un point de non-retour. »

    Maria, rebelle du genre.

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