Bonjour les Rebelles du genre, merci pour votre accueil.
Je m’appelle Sophie Robert, je suis réalisatrice et productrice de films documentaires, d’émission plateau, dédiés au sciences humaines en général mais avec un focus sur la psychologie et la psychiatrie fondées sur les preuves, avec une démarche scientifique.
Je me suis beaucoup intéressée aux handicaps, aux handicaps cognitifs et à la maladie mentale, et à la manière dont toutes ces réflexions irriguent les comportements sociaux. Voilà.
Et donc je suis en train de finaliser la réalisation d’un documentaire de 2 fois 60 minutes qui s’appelle “ Mauvais genre : un scandale sanitaire” qui est dédié au transactivisme et… alors il faut bien faire la distinction entre transexuel, transgenre et transactivisme mais c’est dédié à cette vague épidémique qui frappe les pays de l’Ouest et qui frappe la France de plein fouet, alors avec un petit temps de retard avec les pays anglo-saxons. Qui touche énormément de gens de tous âges mais beaucoup de jeunes et notamment de filles, et beaucoup de jeunes avec autisme et de sjeunes avec des problématiques psychiatriques variées, des jeunes futur.e.s homosexuel.le.s qui s’interrogent et qui sont happé.e.s dans cette espèce de secte et qui va conduire à des mutilations et à des démarches irréversibles. Avec pas mal d’adultes qui les orientent dans ce sillage de la « transindustrie » et qui s’en mettent plein les poches.
Donc vous pourrez retrouver des informations sur ce film, le teaser et des éléments sur la campagne de financement participatif sur mon site dragonbleutv.com.
Donc DRAGONBLEUTV.COM
Sophie Robert – Alors j’ai découvert il y a à peu près 3 ans, enfin 2 ans et demi 3 ans, cette histoire et cette idéologie et la manière dont cela affectait de plus en plus de personnes, à travers des post de féministes, de contacts féministes.
Il faut savoir que pendant tout mon travail de 10 ans sur la psychanalyse, j’étais vraiment en contact avec des parents d’enfants autistes et qui expliquaient la souffrance que ça causait toutes ces idéologies complètement rétrogrades et pendant très longtemps je me demandais mais elles sont où les féministes, mais elles sont où les féministes, mais où elles sont les féministes ? Et j’étais heu, très désolée et puis j’ai découvert grâce à OLF et grâce à différentes personnes, mais sur le tard en fait, il y a 3, 4 ans : « mais on est là! et on suit ton travail et puis ça fait des années qu’on le relaie » Ah bon ? et donc on a pris ces contacts là et c’est là que je suis passée des handicaps cognitifs, de la psychologie et la psychiatrie, à agréger en fait – et à retrouver contact – puisque quand j’ai commencé à militer, il y a un certain temps, c’était dans les milieux féministes et à retrouver contact avec un certain nombre de personnes qui diffusaient des informations donc féministes. Alors j’ai découvert qu’il y avait une distinction en même temps entre libfem et féministes radicales. J’ai dit : « Ah bon il faut une distinction ? Ok. Je suis féministe radicale » et etc etc.
Et donc j’ai commencé à découvrir des posts en fait, des messages, sur de faits hein, des messages sur des faits, des phénomènes qui se passaient aux Etats-Unis, en Angleterre en Australie, sur c’était essentiellement sur des restrictions de droits de personnes, de femmes, de lesbiennes, et de femmes qui se trouvaient dans l’interdiction de parler de leur, de tout ce qui était féminin, de tout ce qui était la biologie féminine.
Ou des intrusions en fait, d’hommes autogynéphiles, identifiés femmes, qui forçaient les portes de lieux extrêmement féminins. Je pense que ça a commencé comme ça.
Et puis au départ c’était des messages épars, qui n’étaient même pas commentés, en fait, c’était de l’information. Et puis il y en a eu de plus en plus . Et puis l’information concomitante c’était « mon message a été censuré par Facebook », « mon message a été censuré par Twitter ». Et j’étais observatrice en fait pendant un certain temps. Et puis c’était des signaux faibles.
Et il y a des gens bizarres partout, dans la vie, dans toutes les strates de la société. On se posait la question de savoir si ce sont des choses bizarres qui arrivent et qui vont s’étouffer d’elles-mêmes, parce que ça arrive régulièrement dans des tas de sujets, ou est-ce que ce sont des signes avant-coureurs de quelques chose de beaucoup plus grave, de beaucoup plus important, qui est en train de se structurer ?
Donc j’étais observatrice. Et puis effectivement ça s’est passé comme ça et le mouvement s’est amplifié.
Les personnes qui étaient censurées lorsqu’elles diffusaient des informations l’ont été de moins en moins. Il y avait énormément de menaces, de rétractation, d’agressions en fait, des transactivistes dès que quelque chose qui ne va pas dans leur sens sort.
Et puis il y en a eu quand même moins. Enfin, c’est-à-dire que la parole a quand même pu se libérer un petit peu sur les réseaux sociaux. Ça a pu se libérer.
Donc j’ai commencé il y a à peu près 18 mois à rediffuser, à relayer, des informations critiques du genre et surtout qui dénoncent, en fait, des problématiques posées par le transactivisme.
Et au départ ce n’était absolument pas ni commenté ni liké. J’ai beaucoup beaucoup de contacts, certains de ces posts ont été supprimés puis d’autres ont fini par rester mais ça n’a été ni commenté ni liké, mais je diffusais régulièrement des informations. Mais je recevais de plus en plus de messages en MP sur facebook (parce que moi je communique surtout, essentiellement, sur Facebook) de gens qui me remerciaient, de psychologues, de psychiatres, de personnes en milieu des arts et du spectacle, qui me remerciaient de les informer sur ce qui se passe.
Et beaucoup me disaient : « On n’ose pas s’exprimer publiquement, c’est tellement polarisé. Dans le milieu de la zététique, pareil. Mais on est contents que tu nous diffuses toutes ces informations. » Vous voyez. Et là, je me dis : “mais c’est pas possible” !
J’ai vécu avec les psychanalystes il y a 10 ans, avec les campagnes de diffamation, 7 années de procédures. J’adore me battre contre des fondamentalistes. Quelque part il y a des choses qui sont assez similaires dans le rejet de la nature, le fait de catégoriser les gens. Il y a des choses qui sont, des choses, un empilement de choses complètement contradictoires, et je me dis « mais je vais me retrouver dans la même situation, bon bah soit » .
Donc j’ai commencé au départ simplement à relayer des informations en me disant il faut que je parfaisse ma connaissance du phénomène avant de pouvoir vraiment m’exprimer, donc voilà j’y ai passé 1 an et demi 2 ans.
Je me suis remise sur twitter pour heu… Je ne communique quasiment pas sur twitter mais ça me permet de communiquer avec les radfem anglo-saxonnes. Donc je parle anglais et du coup j’ai pu acquérir beaucoup beaucoup d’informations et aujourd’hui donc je relaie, je relaie et je commente. Et je produis ma propre pensée, structurée, sur toutes ces questions. Et je me suis dit voilà il faut…les gens ne sont pas au courant en fait, évidemment personne ne veut être contre des trans. Je veux dire il y a des gens qui ont des problèmes, ils ont besoin de ci de ça, on a envie de détruire personne. Ce n’est pas du tout la question. On a envie d’éviter qu’ils se mutilent, surtout quand c’est des gamins, et qui s’embarquent…. Il y a des gens qui ont des problèmes psychiatriques, et qui s’embarquent dans des situations qui vont détruire leur existence.
Les gens n’osent pas produire une pensée et ils n’arrivent pas à relayer une info. C’est le boulot des journalistes et les journalistes mainstream ne font pas ce boulot là en France.
Donc je produis ce documentaire qui s’appelle « Mauvais genre : un scandale sanitaire », en me disant je vais me concentrer sur l’aspect scandale sanitaire. Il y a bien d’autres aspects dans cette problématique trans et idéologie du genre qui sont directement une agression aux femmes, là on est vraiment dans le Rapid Onset Gender Dysphoria, c’est l’aspect sanitaire de la problématique.
Alors il faut savoir qu’il y a une vraie atteinte à la liberté d’expression, une vraie censure économique. La censure par rapport à toute cette idéologie du genre elle existe parce que les médias ne font pas leur travail et parce que, en temps que réalisateur et producteur, on ne peut pas solliciter, et je dis « on » et c’est dans le monde, il y a des artistes qui sont déplateformés parce qu’ils ont des propose critiques du transactivisme. Il y a des tas de gens qui sont censurés, il y a des journalistes qui travaillent sans argent, il y a plein de gens qui sont licenciés. Il y a une pression économique phénoménale.
Ce qui fait que les besoins sont d’autant plus importants parce que toutes les informations qui sont distribuées au public sont biaisées, sont univoques, sont strictement dans un seul sens.
Donc j’ai eu un peu de financement de particuliers ou d’associations, que je ne peux pas citer, tout le monde exige une discrétion absolue. Donc j’ai eu un embryon de financement qui m’a permis de faire ce travail, qui est bien avancé, on va dire que le film est terminé à 80%. Et puis c’est surtout de l’autofinancement, je ne me suis pas payée un centime bien sûr et j’ai surtout beaucoup de sacrifices et heu une mise en danger, une vraie mise en danger économique, parce que j’ai strictement rien derrière pour vivre, et il faut que je puisse payer des techniciens, monteurs et différentes personnes.
Aujourd’hui il me manque un minimum de 8000€ pour terminer ce film, mais qui est déjà très bien avancé. Et si je peux le terminer il pourra être diffusé dès… enfin ça va dépendre du financement hein mais dès cet automne ou début de l’hiver.
Et là l’idée c’est d’avoir un outil synthétique, concret, complet, qui permette, qui s’adresse à tout un chacun mais qui s’adresse aussi aux pouvoirs publics, qui s’adresse aux psychologues, aux psychiatres, pour dire voilà on a posé les enjeux du débat, de manière synthétique, sourcée, maintenant il va falloir prendre position. Vous ne pouvez pas faire l’autruche.
Rebelles du genre – Je trouve que 8000€ pour sauver des enfants ce n’est vraiment pas cher, donc s’il vous plaît : contribuez ! Merci.
Sophie Robert – La prise de conscience c’est sur le… Je vais faire un parallèle avec le combat par rapports aux fondamentalistes de la psychanalyse d’il y a 10 ans, et où j’ai travaillé vraiment très seule pendant plusieurs années avant de découvrir «Autistes sans frontières » et avant d’être happée et découvrir l’envers du mur, et d’être portée par cette communauté de gens qui m’ont dit merci, qui voilà.
Et puis aujourd’hui je me retrouve dans un autre contexte mais avec heu… Il faut savoir qu’énormément de jeunes trans sont autistes, ou TDAH. Alors pas tous hein, on ne va pas mettre tout le monde dans le même panier mais il y a une fragilité spécifique des personnes autistes et TDAH, avec une identification très formelle à des codes sociaux, avec une rigidité cognitive, avec des mécanismes d’influence, qui sont particulièrement fragiles. Et il faut repartir au front pour les protéger , y compris les protéger d’eux même, parce qu’il y a une pression à l’intérieur des groupes et des associations qui est phénoménale. Et qui rajoute de la misère à la misère.
Je suis un peu désespérément optimiste, j’ai cette grande joie dans mon travail de faire des choses qui ont énormément de sens. J’ai découvert notamment à travers les féministes radicales en France et aussi aux États-Unis et au Royaume-Uni, une véritable bande de guerrières ! Il faut le dire ! Entre J.K. Rowling et Maya Forstater, l’Alliance LGB, et tant d’autres qui font un travail remarquable.
J’ai observé ça depuis 2 ans sur Twitter notamment et c’est phénoménal ce qu’il se passe. C’est la réaction à ce climat d’agression idéologique et pratique de l’idéologie du genre poussé par le transactivisme qui a suscité beaucoup de destruction mais aussi des gens qui se sont défendus et qui ont réagi. Tout un réseau d’intelligence très chouette où j’ai l’impression de retrouver ce qui se passait dans le milieu de l’autisme mais dans une toute autre dimension, où finalement dans un milieu où les gens sont complètement écrasés certains sortent du lot, créent des associations, montent des structures à tour de bras et pas seulement pour sauver leurs gamins mais pour sauver tous les gamins des autres. Ils déploient une énergie colossale au sein d’une intelligence de réseau tout aussi colossale.
Et donc je suis toutes ces personnes, j’ai l’impression que beaucoup de choses reposent sur les épaules de quelques individus qui s’agrègent entre elles. Cette intelligence de réseau réveille des gens et se révèle dans l’adversité.
Ça m’a vraiment réjouie, ça me donne beaucoup d’espoir par rapport à plein de choses et j’ai hâte de finir mon film et de pouvoir dire à toutes ces personnes « J’arrive ! Je suis là ! On va disposer d’un outil qui va permettre de toucher des gens francophones en plus de tout ce que vous faites. I’m coming ! »
Voilà je suis un peu comme une gosse qui a envie de participer à ce jeu. Parce que oui, c’est dramatique, des vies sont détruites, il y a énormément de violences, mais c’est quelque chose qui donne du sens, en fait. J’ai des collègues qui font des films sur les jeunes qui sont jeunes, les vieux qui sont vieux, les baraques à frites, et moi je fais des films sur les psychanalystes orthodoxes et le transactivisme.
Quand mon film, qui a révélé le scandale sanitaire de la prise en charge obsolète des personnes avec autisme par la psychanalyse misogyne et arriérée, « Le mur – la psychanalyse à l’épreuve de l’autisme », est sorti, on était un petit peu dans la même situation. Les psychologues et psychiatres TCC, qui fondent leurs pratiques sur des preuves scientifiques, étaient muselés par des psychanalystes extrêmement agressifs qui avaient le pouvoir. Mon film a été utilisé pour solliciter des chercheurs aux États-Unis et ailleurs qui ont réagi, en France aussi, il y a eu le rapport de l’HAS (Haute Autorité de Santé) sur l’autisme et ça c’est fait, en fait : le rapport de force a fini par s’inverser progressivement.
Et là, je pense qu’il faut résister aux pressions, que de plus en plus de personnes s’expriment afin que le rapport de force change. Je pense qu’on assiste en direct à la naissance d’une idéologie. C’est comme une nouvelle religion, il y a vraiment des aspects religieux dans la structure du discours entre autre choses, dont les agressions liées au sexe, contre les femmes et les homosexuels. Il y a aussi l’embrigadement des jeunes, la prise de pouvoir, l’absence de débat, « c’est comme ça », toute la société prêtent allégeance et se conforme, alors que ça exige de remettre en question des éléments absolument fondamentaux y compris la protection des mineurs et de leur intégrité physique. C’est incroyable d’observer des médecins, des psychiatres, abdiquer leur rôle et avoir des réactions qui sont complètement insensées, décalées, hors de toute réflexion scientifique et de leur rôle traditionnel. On est dans un no man’s land et ça gonfle, ça mousse…
Rebelles du genre – Oui c’est exactement cela, c’est ce renoncement à la pensée scientifique, parce qu’on est séduit, convaincu, ou apeuré, qui est de l’ordre du dogme.
Sophie Robert – Tout cela est construit sur des contradictions insolubles et les idées complètement délirantes. Du coup, les gens sont sidérés intellectuellement, cessent de penser, de réfléchir, et se mettent à développer cette idéologie complètement déconnectée de la réalité.
Rebelles du genre – C’est exactement le mot qui me venait, le mot « sidération ». C’est comme si : “soit tu réfléchis, soit tu y crois”.
Sophie Robert – C’est ça, exactement.
Rebelles du genre – Alors du coup comment ça se fait qu’il y a des gens qui gardent cette pensée critique, d’après toi ?
Sophie Robert – Je pense qu’on peut aussi facilement perdre cette pensée critique. On peut avoir de la compassion pour des gens qui ont une problématique mais à un moment donné quand on m’agresse et qu’on agresse des gens devant moi, quand on prétend qu’on va défendre les rôles sexuels alors qu’en réalité on les stérilise et on les mutile… les mots ont un sens ! La réalité, elle compte.
Je voulais aussi dire que c’est très important que les gens comprennent la distinction entre les transgenres et les transsexuels « old school », et le transactivisme. Le transactivisme est une idéologie, c’est un parapluie qui recouvre des comportements de plein de gens qui se considèrent comme des alliés (beaucoup de mascus/incels), des gens qui ne sont pas trans ni concernés par la transindustrie, ou pour des raisons professionnelles. Ce sont des gens qui utilisent la terminologie de cette idéologie qui avance comme un cheval au galop sans aucun garde-fou sur les réseaux sociaux pour casser, détruire, s’imposer, obtenir du pouvoir.
Il y a des trans qui ne sont pas du tout d’accord avec ça, et qui observent la situation en étant consternés. Il y a des trans qui sont conscients que derrière l’appellation transgenre, transactivisme, il y a des gens qui poussent leurs propre agenda qui n’a rien à voir avec la transidentité et certainement pas avec la dysphorie de genre. Réciproquement, il y a des transactivistes extrêmement agressifs qui ne sont pas trans, pas concernés, mais qui utilisent ces outils pour casser, pour détruire, pour s’imposer. Il y a des gens qui ont des troubles de la personnalité borderline, des gens très agressifs. C’est pour beaucoup de mecs l’occasion d’attaquer la notion de consentement et d’aller emmerder les lesbiennes. Casser toutes les limites, tous les droits obtenus par les femmes contre le patriarcat. Quand les masculinistes se mettent une bannière rose et bleue, du rouge à lèvres et une jupe, ils ont tous les droits. Y compris de dire que l’attirance pour le même sexe est quelque-chose de transphobe ou que le fait de refuser la présence d’un homme dans un club de femmes serait transphobe. En fait, ils ont absolument tous les droits. C’est quelque chose qui n’a rien à voir avec la dysphorie de genre, avec la souffrance réelle d’un très petit pourcentage de la population confronté à des vraies problématiques, pour lesquelles moi, j’estime qu’il y a du traumatisme derrière. Il y a urgence pour une réelle prise en charge par la psychologie et la psychiatrie avec des professionnels correctement formés en psychotraumatologie, et surtout pas des mutilations sexuelles.
Rebelles du genre – : Et des soins, et peut-être aussi changer la société pour que les filles puissent se dire que finalement être une fille ce n’est pas horrible. Car il y a aussi de ça, des filles qui fuient la féminité et tout ce que ça signifie.
Sophie Robert – Oui, et puis les stéréotypes de genre ne sont que des stéréotypes, c’est quand même incroyable de remettre en question le fait qu’être une femme ce n’est pas porter du maquillage et une jupe. Cette idéologie de genre réifie, glorifie les stéréotypes, tout y est défini à partir des stéréotypes. C’est terrifiant.
Rebelles du genre – Du coup ça m’amène à la question suivante, pourquoi penses-tu que cette idéologie est une menace pour les femmes et pour leurs droits, pour les enfants, pour la société, pour la démocratie ?
Sophie Robert – Alors j’ai commencé un petit peu à en parler tout à l’heure, parce que c’est une idéologie, c’est un mouvement qui est prosélyte. Si ça ne concernait qu’un petit nombre de personnes qui mettraient leur vie en danger, à la limite ce ne serait pas si grave, mais c’est un mouvement qui est intensément prosélyte. Sous le parapluie transactiviste, des tas de gens poussent leurs agendas de business, ou des agendas d’appropriation de pouvoir au sens le plus large du terme et notamment identifier le maximum de personnes. Plus il y a de personnes qui s’identifient à une bannière, plus cette bannière a du pouvoir dans la société. Donc agréger des gamins de plus en plus jeunes, voilà le truc. Donc c’est une menace réelle, parce qu’en plus ils exigent que toute la société se conforme à ça. Par exemple, l’expression des pronoms. Même les fondamentalistes religieux n’ont pas fait ça, même les islamistes ne demandent pas ça aux gens. C’est à dire qu’on est censés demander aux personnes les pronoms avec lesquels on doit s’adresser à eux en leur absence quand on parle d’eux à une autre personne. C’est quand même dingue, c’est comme dire vous devez porter allégeance à mon Dieu, même quand j’ai le dos tourné, en toutes circonstances. C’est juste hallucinant.
Rebelles du genre – Alors ça m’amène à la question suivante: pourquoi penses-tu que cette idéologie est une menace pour les femmes, pour leurs droits, pour les enfants, pour la démocratie?
Sophie Robert – Comme je l’ai dit tout à l’heure, parce que c’est une idéologie, c’est un mouvement qui est prosélyte. Si ça ne concernait qu’un petit nombre de personnes qui font des bêtises avec leur vie, à la limite, ce ne serait pas si grave. Mais c’est c’est un mouvement qui est prosélyte parce que sous le parapluie transactiviste il y a des gens qui poussent leur agendas de business, des agendas d’appropriation de pouvoir au sens le plus large du terme, notamment identifier le maximum de personnes.
Plus il y a de personnes qui s’identifient à une bannière, plus cette bannière a du pouvoir dans la société donc c’est une menace réelle parce qu’en plus, ils exigent que toute la société se conforme à ça. donc par exemple à l’expression des pronoms, des pronoms délirants…. Il faut quand même expliquer ce que c’est aux gens que les pronoms : même les religieux fondamentalistes ne font pas ça ; même les islamistes ne demandent pas ça aux gens… C’est-à-dire qu’on censés demander aux personnes les pronoms avec lesquels on doit s’adresser à eux en leur absence ! Lorsqu’on parle d’eux à une autre personne ! C’est quand même dingue ça… C’est comme si on disait vous devez prêter allégeance à mon dieu, mais vous devez le faire quand j’ai le dos tourné en fait! Vous devez le faire en toute circonstances, même quand je ne suis pas là !
Déjà, c’est juste hallucinant.
Et alors ils inventent des trucs… Il y a un enseignant en Irlande, dans une école catholique d’Irlande qui a été incarcéré à l’heure actuelle. Parce qu’il a été mis à pied parce qu’il a refusé d’utiliser les pronoms d’un élève à problème, il a refusé d’être mis à pied, il est revenu en classe en disant “ma place est en classe” et bien il est incarcéré maintenant.
Ils se sont attaqués aux lesbiennes, ensuite ils se sont attaqués aux féministes radicales, en balançant des menaces de viols et de meurtres, que les réseaux sociaux ont laissé faire et tout le monde a dit « alléluia » enfin, beaucoup de gens ont dit “chouette les féministes s’en prennent plein la gueule, ça nous arrange”. Après ils se sont attaqués de manière simultanée à tous les droits des femmes, dans toutes les frontières, des droits acquis pour les femmes, dans les milieux sportifs, dans les prisons… Les sportifs auto-déclarés, des autogynéphiles qui se sont investis dans des lieux féminins…et caetera … Et aujourd’hui ils s’attaquent aux hommes, attention! Maintenant c’est leur tour!
C’est extrêmement grave, et ça ne s’arrêtera pas tant qu’on ne les arrêtera pas c’est-à -dire que c’est des gens qui cherchent à agréger, qui sont dans une démarche prosélyte, il faut agréger le maximum de personnes, ils cherchent la confirmation, ils cherchent la soumission en fait. Il faut se soumettre.
J’ai des choses qui me font particulièrement mal au cœur, ils s’attaquent aux femmes de pouvoir : des femmes qui ont une représentation… JK Rowling ! Enfin voilà, elle est extraordinaire, c’est notre reine! (rires) Elle est géniale.
Ils s’attaquent à des personnes qui sont moins connues mais qui sont connues dans l’histoire, Alison Bailey, Maya Forstater…. Mais je pense à cette chanteuse Adèle, aux MTV, il y a un an, parcequ’ils ont décidé de ne plus faire de récompenses genrées, Adèle qui dit “ mais moi j’adore être une femme” .
Et qui s’est pris des seaux de merdes et d’injures derrière… et je lui dis : “Ne courbe pas l’échine, ne courbe pas l’échine….”
Ils ne s’arrêteront pas. Ce sont des agressions qui ne sont pas symboliques en plus, elles sont très concrètes. ça se passe sur les réseaux sociaux , enfin, c’est plus que ça ce sont des agressions extrêmement concrètes. Pour soumettre! Pour ramener les femmes aux cuisines, hein ! Pour soumettre tous les gamins, toutes les femmes aux stéreotypes de genre hein, parceque ça devient la norme, on a plus le droit d’être une femme “butch”, une femme un peu masculine, faut être dans les stéréotypes,ou alors il faut adopter l’autre stéréotype, et pour soumettre tout le monde en fait. Soumettre à l’idéologie ! C’est un monde de fous.
Rebelles du genre – Et chaque personne qui cède fait un peu plus céder le barrage, et le flot est de plus en plus fort, et ça devient de plus en plus difficile de s’opposer.
Sophie Robert – Exactement! et ça se traduit concrètement par des mutilations sexuelles, il faut savoir que les transactivistes minimisent tout, en disant c’est du cherry picking, c’est minoritaire, il faut savoir qu’aujourd’hui en France, une adolescente de 14 ans peut se faire inscrire sur une liste pour une double mastectomie au bout de la 3ème séance (*chez un psy) la 3ème séance! 14 ans! Et puis cette séance a lieu en visio! et puis il faut savoir que le planning familial oriente les gamines vers la stérilisation et la mutilation sexuelle sans leur faire voir aucun psychologue, psychiatre, ni aucun endocrinologue. Ce sont des médecins lambdas, qui ne connaissent rien, parce que les gens qui s’auto-déclarent spécialistes du genre, ce sont des idéologues, point barre!
Ils prescrivent de la testostérone, et ils n’ont aucune connaissance de ça.
Les conséquences : en quelques mois, la voix des femmes se “masculinise” de façon irréversible, les hormones sexuelles “contraires” sont des agressions biologiques contre tout le système reproducteur et la sexualité; Et au bout de 5 ans, c’est le maximum, 5 ans de testostérone pour les filles, c’est hystérectomie, parce que sinon c’est cancer. Il y a de plus en plus de cancers chez les jeunes, chez les jeunes trans! Il n’y a même pas besoin d’attendre 5 ans en fait… ce sont des choses qui arrivent…Et j’ai même entendue parler d’ablation du vagin! Parce qu’ ils sont pris dans cet espèce de truc où c’est une agression! Il faut écouter les trans qui sont raisonnables et qui disent: ce n’est que de la conformation sexuelle; il faut vraiment être conscient des choses.
Ça peut limiter effectivement la dysphorie de genre, pour certaines personnes qui sont réellement dysphoriques, tout petit pourcentage la plupart des transactivistes n’ont rien à voir avec ça, c’est un effet de mode. Et la dysphorie elle ne disparaît pas! Et de toute façon, c’est quelque chose d’extrêmement mutilant.
Raison pour laquelle il faut le faire quand on est adulte!
Rebelles du genre – Pour que je sois sûre d’avoir bien compris : aujourd’hui en France, il y a des mineurs à qui on a prescrit de la testostérone ?
Sophie Robert – Bien sûr !
Rebelles du genre – Des mineurs ?
Sophie Robert – Bien sûr et on les met sur la liste d’attente pour la mastectomie! Parce qu’ il y a un an d’attente, et dans certains endroits il y a deux/trois ans d’attente donc pour qu’ils puissent subir des mastectomies en étant mineurs! c’est pas interdit ! C’est à dire qu’on s’offusque de ce qui se passe aux états unis ou en Angleterre, qui est pourtant très transactiviste, il y a des médecins qui ont été poursuivis parce qu’ils ont fait des opérations chirurgicales sur des mineurs, mais c’est autorisé en France !
Rebelles du Genre – Il faut savoir que le médecin psychiatre, le pédopsychiatre auquel j’ai été opposée cette semaine sur un débat sur M6 qui sera bientôt diffusée, a soutenu que c’est faux, qu’il n’y a pas de testostérone avant 16 ans, qu’il n’y a pas de chirurgie avant 18 ans, que les bloqueurs de puberté c’est juste un bouton “pause”, c’est complètement réversible et n’ont pas d’effets sur la santé et quand j’ai effectivement parlé de la nécessité d’hystérectomie au bout de 4 à 5 ans de testostérone il m’a dit que c’était un mensonge. Je l’ai traité de menteur sur le plateau, mais à mon avis ça va être coupé hein!
Sophie Robert – C’est un mensonge ! C’est quelque chose qui est archi sourcé, et je l’ai sorti dans mon film, les effets sur la santé sont dévastateurs. Et ces effets sont irréversibles et ça a été archi sourcé, les bloqueurs de puberté et ainsi de suite.
Rebelles du Genre – Le moins qu’on puisse dire c’est que ça raccourcit l’espérance de vie des personnes qui en prennent, donc je pense que je vais être coupée au montage mais je l’ai dit, et on m’a répondu que non, c’était faux.
Sophie Robert – Je cherchais… je ne sais pas si je vais retrouver ce mail… “Urgence transition enfants” c’était un tweet, un message qui date de cet été, c’est une association transactiviste qui s’appelle inter ruralité qui dit “les TS sont contenues mais pour combien de temps? “ Alors ils disent: “à l’association nous avons trois personnes mineures, qui ont commencé la transition – donc commencé la transition ça veut dire prendre des hormones – trois personnes mineures avec des parents charmants et ouverts mais démunis face à l’absence d’une équipe médicale pour faire la suite…” Ils ne disent pas l’âge des enfants mais c’est évident que tout ça ça s’adresse à des mineurs.
Rebelles du Genre – Et puis j’étais avec une mère d’Ypomoni sur le plateau et ils ont des centaines de témoignages qui vont dans ce sens-là.
Sophie Robert – Et le problème c’est que les psychiatres, les psychologues, le plus grand nombre, qui sont opposés à ça qui sont très mal à l’aise avec ça, qui ne sont pas dans ce délire, ils déclinent, ils disent “je ne suis pas compétents pour répondre à votre demande”, parceque les gamins sont coachés entre eux, sont coachés par des adultes pour savoir ce qu’il faut demander, qu’est ce quil faut dire pour avoir tout de suite un parcours de réassignation sexuelle, c’est du genre “il faut mutiler son sexe pour correspondre à son genre”. Et du coup, les parents sont obligés de s’orienter pour aider leur gamins comme ils peuvent, vers des gens qui s’auto-déclarent compétents, et ce s gens là sont tous dans la réassignation sexuelle, ils sont dans le WPATH, dans les recommandations pour les chirurgies de réassignation sexuelles. Il n’y a pas autre chose.
Il faut savoir que pendant des décennies, il y eu plein d’études qui ont été faites elles vont toutes dans le même sens, les personnes qui déclaraient une dysphorie de genre à l’adolescence, ou d’incongruence de genre , c’était des retards de développement, et 75 à 90% d’entre eux, ça se soigne tout seul en entrant dans l’âge adulte. Ok?
D’abord je pense que tous les adolescents sont plus ou moins dysphoriques, “qu’est ce qui se passe dans mon corps? Je suis pas d’accord….oh la la ça va trop vite” et puis pour certains, c’est plus compliqué parceque traumatismes, parce que proto-homosexuel qui comprend pas trop ce qui lui arrive, parce que retard de développement. Il y a plein de raisons, mais il y avait un tout petit pourcentage pour lesquels la dysphorie était résiduelle et résistante.
Aujourd’hui tous ces gamins sont directement orientés vers des chirurgies de réassignation sexuelle et puis ils contaminent pleins de gamins qui sont pas du tout dysphoriques en fait… et qui sont pris dans cet espèce de paillette où être hétéro bien dans sa peau, c’est super moche en fait !
Certains sont en train de se réveiller, beaucoup en Angleterre, aux Etats- Unis, en Australie disent aujourd’hui “ J’ai plus de seins, j’ai plus d’utérus, j’ai 20 ans, pourquoi est-ce que vous m’avez orienté la dedans? Bon ok je l’ai demandé à corps et à cris mais j’étais une gamine! J’avais des problèmes psychiatriques, qu’est ce qui s’est passé je veux récupérer mon corps!“
C’est violent…
Rebelles du Genre – Qu’est-ce qui t’a décidé à témoigner et plus particulièrement, est-ce que tu te situes dans un cadre où tu subis des pressions, des menaces, est-ce que tu sens que parfois tu peux être mise en danger par rapport à cette question, ou est-ce que tu te sens complètement libre de t’exprimer ?
Sophie Robert – Alors je prends la liberté de m’exprimer. Je considère que plus on m’empêche de m’exprimer, plus j’ai envie de m’exprimer.
La liberté d’expression est un droit chèrement acquis. Particulièrement pour les femmes, mais pour tout le monde et si on ne s’en sert pas, il n’existe pas. Je veux dire, c’est terrifiant !
J’ai été taxée d’être raciste ou islamophobe parce que je relaye des posts de femmes qui en Iran sont emprisonnées parce qu’elles enlèvent leurs voiles, c’est parfaitement odieux ! J’ai été taxée de tout un tas de trucs donc évidemment, j’ai déjà commencé à subir des pressions (alors on me parle de transphobe) mais je vais avoir des pressions, des agressions, voilà, je suis là, je suis prête (rire), je vous attends, j’ai un avocat, c’est bon quoi ! (rires).
La liberté d’expression, on doit la défendre, on doit la garder. Qu’est-ce qui est en jeu enfin ? Moi j’ai pas envie de vivre dans une société où ces choses-là durent sans qu’on fasse quoi que ce soit. Je me regarde dans la glace (rires), je suis contente de moi, je ne peux pas faire l’autruche, c’est incompatible avec mon tempérament.
Soit j’extériorise en faisant quelque chose de créatif et d’informatif dans mon travail de documentariste, en l’occurrence, c’est comme ça que j’exprime mes émotions et ma pensée par rapport à ces choses-là, soit je me fais une tumeur (rires), il n’y a pas de neutralité : soit je m’autodétruis, soit j’agis politiquement. Mon truc, c’est de transformer en énergie créative, positive, tout ce que je ressens.
Je pense que c’est un devoir de citoyen, chacun fait ce qu’il peut à son niveau avec les outils dont il dispose mais c’est un devoir.
C’est des gamins ! Enfin, ils s’attaquent aujourd’hui à des enfants ! On est dans un espèce de rouleau compresseur idéologique, ils s’attaquent à des gosses !
J’ai trouvé des vidéos de responsables de cliniques de réassignation sexuelle où ils expliquent qu’il n’y a pas d’âge (parce que c’est maintenant le nouveau truc), il n’y a pas d’âge pour transitionner, ils s’attaquent à des gamins pré-verbaux, avant 3 ans! Et il y a une bonne femme complètement hallucinée qui dit d’une petite fille qui va devenir trans-homme après, il y a une vidéo où elle s’arrache les barettes, on essaie de lui mettre des barettes dans les cheveux,- alors les filles c’est les barrettes dans les cheveux ! Moi j’ai jamais pu mettre des trucs comme ça sur la tête de ma fille, elle s’arrachait tout ! (rires) – Et en fait, mais c’est dingue, et elle dit “voilà” complètement hallucinée, elle s’enlève les barrettes dans les cheveux, c’est une manière d’exprimer le fait que cette personne, cet enfant est trans” Et je vais vous dire un truc encore plus gore, c’est possible…
Parce que trans, c’est un cheval lancé au galop sans aucune limite, un cheval fou…
Aujourd’hui la mode c’est les asexuels, alors c’est parti avec avec la chirurgie non-binaire. Je montre ça, j’explique tout ça avec des images bien gores dans mon film. Au départ, les chirurgies de réassignation sexuelle, c’est pour bricoler en fait, mutiler un garçon pour le transformer en pseudo-fille ou une fille transformée en pseudo-garçon. Mais il y a des chirurgiens, des docteurs Mengele qui ont inventé le concept d’une chirurgie non-binaire. A priori, ça fait “soft” non-binaire.
Non.
Derrière la bannière trans, il y a plein de gamins et notamment des gamins autistes qui disent “en fait je suis terrifié par la sexualité”. En fait, beaucoup ont des problèmes de contact, de toucher, de problématiques sociales et disent “je suis asexuel, je suis asexuel” et c’est ça qui les dérange. et bien il y a des chirurgiens qui leur mettent dans la tête qu’il faut conformer son corps à son genre asexuel et donc il faut tout couper. Et les chirurgies non-binaires c’est couper les tétons, couper le nombril, je ne savais même pas que c’était possible de couper un nombril mais apparemment c’est possible, et de couper tout dans l’entrejambe pour que dans l’entrejambe ce soit aussi lisse que Ken ou Barbie. Donc chez les garçons le pénis, les testicules et le scrotum et ça, c’est des chirurgies qui s’appellent “nullification sexuelle, le nullo” et la justification dite par ces chirurgiens c’est de dire : l’idée c’est de rendre le corps conforme au genre, au genre asexuel, qu’il n’y ait pas de ligne de démarcation, que ce soit parfaitement lisse, que le corps soit parfaitement lisse: couper les tétons etc, et tout ce qu’il y a en bas. Et ça a été autorisé par la WPATH par l’organisation mondiale des médecins transactivistes. Il y a des médecins et ça a été mis en évidence par Genevieve Gluck et le site extraordinaire REDUXX qui font un travail extraordinaire là-dessus. Il y a trois médecins qui ont participé à la rédaction du DSM et à l’élargissement du parapluie, le parapluie transactiviste, ce n’est plus du M to F, c’est Male to Nullo, c’est les eunuques en fait. Excusez-moi, j’hésite dans ce que je dis parce que tout me vient en anglais dans la tête, c’est de la documentation anglaise mais… Cela a commencé à arriver en France, je sais qu’aujourd’hui on pratique l’ablation des tétons chez les filles autistes, ça se fait en France aujourd’hui, d’accord ?
Ca n’a rien à voir avec de la réassignation sexuelle, avec une histoire de “je suis né(e) dans un corps de garçon ou de fille”, c’est l’ablation des tétons !
Parce qu’ils vont prendre des médecins qui sont des docteurs Mengele, vont aller dans le sens des problématiques sensorielles des personnes autistes pour conformer leurs corps à ça.
C’est monstrueux ! C’est monstrueux !
Et tout ça, c’est remboursé par la Sécu en plus. Voilà. Donc il faut que ça s’arrête. Ils veulent m’attaquer, qu’ils m’attaquent, je suis là, je suis prête.
Rebelles du Genre – J’ai lu l’article de REDUXX, en fait cette histoire de “Male to Eunuque”, mais en fait, c’est des pédocriminels derrière…
Sophie Robert – Alors oui, ce que j’ai voulu dire c’est que, ils ont été récompensés pour avoir élargi le truc, à l’identification à des eunuques. En fait, ce sont des sites du fétichisme des mutilations sexuelles. Il y a un vrai courant chez les frappadingues de fétichisme. Alors il y a des gens qui pratiquent ça sur eux, c’est vraiment des gens qui ont des problèmes psychiatriques gravissimes qui sont embarqués là-dedans et il y en a d’autres qui le regardent, des gens qui éprouvent de la jouissance orgasmique à regarder ces mutilations sexuelles et à être témoins. Et il y a des films de mutilation sexuelles qui se vendent sur des sites dédiés dans le Dark Web.
Rebelles du Genre – Je suis au bord du malaise…
Sophie Robert – Bon voilà il n’y a pas de limite, il faut qu’on s’arrête, il faut qu’on les arrête.
Rebelles du Genre – En plus je crois que j’ai lu que ces personnes-là, ces hommes, on peut dire des personnes mais ce sont des hommes réellement, qui notamment étaient sollicités pour contribuer à la rédaction du DSM, la nouvelle version du DSM.
Sophie Robert – Oui, tout à fait.
Rebelles du genre – C’est-à-dire le manuel [diagnostic et statistique des troubles mentaux] …
Sophie Robert – Ca devient une identité, attention, c’est toujours le discours idéologique, ça devient une identité donc “à respecter” etc, mais une identité qui nécessite de la chirurgie mutilante pour respecter cette identité. Ce qui va arriver, c’est en train d’arriver, le WPATH, l’organisation mondiale des médecins transactivistes, est en train d’établir ses huitièmes recommandations, et alors ce qui est très intéressant, je fais une parenthèse, c’est une personne transexuelle qui m’a donné ces informations-là et qui est aussi critique du genre que nous, qui veut rester discrète et pas connue. j’ai eu ces informations par des personnes trans, par une personne trans et ils sont tout un groupe et ils ne sont pas du tout d’accord avec ce qui est en train d’arriver, c’est important de le savoir. Ils sont en train de préparer les huitièmes recommandations qui sont récupérées par l’ex SoFECT qui est l’émanation française du WPATH, Trans Santé France, c’est de dire ce qui s’appelle de “l’auto-détermination éclairée”. Auto-détermination éclairée, c’est-à-dire que , et c’est dit expressément dans leurs recommandations, la détermination de l’identité de genre n’appartient qu’à la personne qui l’exprime, pas au médecin, quel que soit son âge. Mais par contre, l’objectif, c’est d’obtenir la réassignation sexuelle… Tout le bordel : bloqueurs de puberté, hormonothérapie et chirurgie derrière… Et comme ils sont conscients que en fait la plupart des médecins, des psychologues et des psychiatres sont contre en fait, ils ne sont pas d’accord du tout avec ça, donc il n’y en pas pas suffisamment, il y a une explosion des demandes, mais une explosion des demandes et des listes d’attentes mais phénoménales ! Ils veulent quelque part forcer la main en passant outre l’avis médical, c’est-à-dire qu’il n’y a plus besoin de diagnostics pour pouvoir orienter directement n’importe qui, en faisant la demande, vers des cliniques de réassignation sexuelle, tout ça remboursé par la Sécu.
Voilà… (rires) Je suis désolée, je te vois t’affaisser dans ton fauteuil (rires)
Rebelles du genre – Attends, en fait … la nullification des autistes, moi euh…
Rebelle du genre 2 – Pareil, je suis un peu sous le choc là, j’avoue que ça m’a vraiment euh…
Rebelles du genre – J’ai juste envie de pleurer là, c’est…
Rebelle du genre 2 – Moi aussi…
Rebelles du genre – En tous cas merci parce que c’est exactement ce qu’on a besoin d’entendre en fait…
Rebelles du genre 2 – C’est important franchement, c’est important d’être informés là-dessus, je crois que moi j’en apprends tous les jours malheureusement quoi, malheureusement j’en apprends…
Rebelles du genre – C’est sûr…
Sophie Robert – Par rapport aux agressions que cette idéologie fait peser sur les femmes, il y a le fait d’identifier des femmes à des stéréotypes féminins, de limiter la femme à un stéréotype féminin et d’interdire par la présence en fait de ces hommes auto-identifiés femmes dans les cerles féministes, d’interdire de parler des règles, interdit de parler de nos ménopauses, interdit de parler d’IVG, interdit de parler des cycles féminins, cette espèce de prise de pouvoir… Et aussi il y a la disparition des femmes homosexuelles en fait. Il y a une disparition sociale, une espèce d’exigence de conformation de toutes les femmes qui ne correspondent pas aux canons stéréotypés de la beauté, de devoir se conformer à des hommes. Et c’est une agression qui est faite aux femmes. Et sans noues, en fait… Et d’observer ce spectacle de ces filles qui pour s’émanciper, se coupent les seins, se masculinisent, c’est prendre au premier degré l’expression “garçon manqué”, mais c’est monstrueux ! C’est monstrueux ! Ça ne va pas du tout ! Mes amies qui se définissent féministes ou pas, je veux dire, indépendamment de l’orientation des gens, on est toutes, on a toutes passé un passage à l’adolescence, si on était adolescentes aujourd’hui, on serait là-dedans, on serait prises là-dedans ! Du jour au lendemain, vous attirez les regards des vieux monsieurs alors qu’ils ont l’âge d’être votre grand-père (rires) “Mais attendez, moi j’ai pas envie de ça hein ! Je suis désolée, qu’est-ce qui se passe ? Je suis pas d’accord, mon corps il pousse pas à la même vitesse, je suis pas d’accord ! J’ai pas envie de m’emmerder à être dans le maquillage et ces trucs-là et les talons, je me casse la gueule, je m’en fous, ça ne m’intéresse pas !” Et bien si on était dans ce rouleau compresseur idéologique, j’en ferai certainement avec en plus, l’intransigeance, la volonté, l’intransigeance de l’adolescence, j’en aurai tiré la conclusion que j’étais un garçon manqué, au premier degré. J’ai envie, à travers tout ça, de sauver les autres filles… il faut sauver ces gamines, quoi!
Rebelles du Genre – Oui, et pour revenir sur les lesbiennes, ce que tu disais, c’est à la fois elles sont mises sous emprise de ces hommes qui disent “Moi, je suis une lesbienne à pénis”… ou alors, elles sont… des hommes, littéralement. Elles transitionnent, parce que, étant lesbiennes, eh bien, elles ne peuvent pas exister, en tant que femmes, et donc prétendent être des hommes. Le nombre de… Sur le plateau, c’était exactement ça que j’avais en face de moi : une fille qui, maintenant, est “un garçon”, et qui vit avec une fille. Donc… Voilà. Voilà, voilà.
Sophie Robert – Oui.
Rebelles du Genre – Donc l’éradication des lesbiennes, leur mise sous emprise, enfin pour moi c’est vraiment le groupe le plus… le plus largement… j’allais dire “terrorisé” littéralement.
Sophie Robert – Tout à fait.
Rebelles du Genre – Parce que c’est vraiment une mise sous terreur, en fait. Et ça, c’est quelque chose qui est, pour moi qui ne le suis pas, totalement insupportable.
Sophie Robert – Il y a un mécanisme qu’il faut bien comprendre, c’est que, comme tout ça repose sur quelque chose de complètement délirant et complètement idéologique, que les conséquences de ces réassignations sexuelles sont extrêmement mutilantes, ça pousse les gens, malgré eux, à faire du prosélytisme. Parce qu’ils ont besoin : c’est tellement délirant, évidemment ça ne soigne pas. D’abord, ça ne soigne pas une dysphorie qui n’existait pas à la base. Et quand les gens sont réellement dysphoriques, de toute façon ils disent bien que ça ne les soigne pas. Il y a des périodes de dépression, ils sont obligés d’aller toujours plus loin, toujours plus loin, toujours plus loin… quitte à reprocher à la société leur propre mal-être. Et, du coup, ils sont poussés à chercher l’approbation et la légitimité dans la société, pour justifier leur propre démarche. Et donc, plus ils vont arriver à convaincre d’adolescents ou de jeunes autour d’eux, de devenir trans, plus ça va les soulager de leurs propres erreurs, en fait! C’est un mouvement qui suscite en lui-même du prosélytisme. Mais c’est terrifiant à observer.
Rebelles du Genre – Le truc, c’est que c’est aussi une démarche un peu absolutiste, mais qui va, bien évidemment, dans un cul-de-sac, et je pense que ça explique probablement une partie des suicides que l’on observe, des jeunes filles qui se disent trans. Non pas parce que l’on n’accepte pas le fait qu’elles soient trans, mais parce qu’elles-mêmes se rendent compte que, en fait, c’était une chimère!
Sophie Robert – Bien sûr!
Rebelles du Genre – Et que ça les a amenées, ben, à se détruire elles-mêmes, voire à être complices de mutilations chez d’autres personnes, et c’est difficile à supporter.
Sophie Robert – Tout à fait.
Rebelles du Genre – As-tu une anecdote à raconter sur un événement qui t’a marquée concernant la transidentité ou le transactivisme?
Sophie Robert – Moi, il y a deux choses qui me touchent.
C’est le spectacle de belles intelligences et de personnes qui résistent à ce rouleau compresseur, et qui se révèlent dans l’adversité. La manifestation d’intelligence humaine, ça, c’est le côté positif, je trouve ça génial.
Et un autre événement, c’est que j’ai passé deux heures au téléphone, il y a quelques jours, avec une personne trans, qui était exactement sur le même point de vue que moi, me disant : “Moi, je veux vivre ma vie le plus discrètement possible. Je passe pour une femme, je ne veux absolument pas être connu, mais ce qui se passe, c’est absolument scandaleux. Sous la bannière “trans”, on fait passer des informations qui sont fausses auprès des gamins, pour endoctriner les gamins.” Et je lui ai dit : “Mais ce serait vraiment bien de pouvoir en parler sur un plateau.” Et lui : “Mais on n’est pas prêts à ça!” Parce qu’ils ont très très peur. Ils ne veulent pas apparaître comme trans.
Ca, c’est quelque chose que je pense qu’il est important, peut-être, de développer : c’est qu’il y a une contradiction complète entre cette espèce de mode, de personnes qui se revendiquent trans pour limiter toutes les frontières, pour casser tout, pour revendiquer, revendiquer, revendiquer… et la réalité de la vie des personnes trans “old school”, qui ont toujours existé, bien sûr, depuis très longtemps, et qui ont toujours existé, aussi, dans les cercles féministes, mais à une époque où c’était super discret, et qui ne revendiquent rien, qui veulent vivre leur vie tranquille, et qui sont extrêmement lucides sur le fait que “une femme trans est un homme”, point. Voilà. Et qui sont extrêmement raisonnables et extrêmement lucides. Et ils cherchent à protéger les enfants, parce qu’ils se rendent compte qu’en leur nom, on fait des choses qui sont totalement inacceptables.
Et ça, je trouve que ça participe de ce courant d’intelligence collective, et j’espère que mon film va contribuer à ce que ces paroles se délient, encore plus, soient plus visibles, que les gens aient des informations, enfin voilà. Pour faire nombre. Et remettre un peu de raison dans tout ça.
Rebelles du Genre – Dernière question : as-tu quelque chose à ajouter?
Sophie – Ce que je souhaiterais… Très concrètement, j’ai besoin de sous pour finir mon film, je suis désolée d’être prosaïque!
Parce que j’ai fait des sacrifices énormes qui sont complètement insensés, et parce que c’est un vrai souci. Pour faire un film qui a de l’ambition, il faut payer des techniciens, tout un tas de trucs… En plus il fait deux fois 60 minutes, il est long! Et on va essayer de faire quelque chose d’un peu artistique, quand même! Il faut des moyens, et si vous allez dans “Dragonbleutv.com”, et sur la colonne de droite, il y a écrit : “campagne de financement participatif, Mauvais genre : un scandale sanitaire”. Il n’y a pas de petit don, et je peux vous garantir que chaque euro sera utilisé en temps de montage, et ce sera vraiment utile, quoi.
Je dis ça parce que j’ai toujours tendance à être un peu “s’en va-t-en guerre”, les gens s’imaginent, “ha Sophie, elle s’en sort, elle fait des trucs, et out… Non, non! C’est vraiment compliqué, je vous assure que c’est vraiment compliqué. Et mon film, si je n’ai pas ces financements-là, je ne pourrai pas le sortir, c’est clair!
Rebelles du Genre – Donc on appelle toutes nos auditrices et tous nos auditeurs à contribuer à ce film qui sera certainement un outil précieux pour sauver des enfants et protéger les droits des femmes.
Sophie Robert – Merci à vous. Merci infiniment.
Rebelles du Genre – Merci Sophie!
S’’il vous plaît, signez la déclaration des droits des femmes basés sur le sexe : www.womensdeclaration.com