Noues femmes, des femmes sans préfixe ni astérisque, ni cis ni terf, des femmes dont l’héritage commun, historique, résonne intensément au travers des nouvelles attaques de nos droits humains, de nos droits fondamentaux.
Le droit de se reconnaître en tant que femme, non pas sur une identité de genre abstraite, cristallisant les stéréotypes misogynes qui enchaînent les femmes dans un état de subordination et une aliénation millénaire. Pas femme comme féminine. Mais femme dont le sexe est si matériel que chaque cellule de notre corps est frappée de ce chromosome déterminant notre chair comme notre existence. Notre expérience du monde physique comme notre socialisation. Notre sexualité comme notre détermination sociale.
Sexe. Chromosome. Femme, homme. Mâle, femelle. Comment ? Qui ? Pourquoi tenter d’effacer une réalité aussi fondamentale, aussi primordiale dans notre compréhension du monde vivant ?
De tous temps, dans chaque civilisation, notre sexe porte le sceau de la honte, dénigré comme fantasmé. Les sociétés patriarcales regorgeant de créativité pour asservir le sexe féminin, nous assistons aujourd’hui à un phénomène sans précédent de tentative de contrôle ultime du corps des femmes : par l’opération aussi absurde que vicieuse qui consiste à tenter d’effacer la réalité du sexe féminin, de le nier jusqu’à en réécrire l’histoire et d’en fabuler une construction sociale, de redéfinir les rapports hommes/femmes en fantasmant d’obscurs privilèges féminins, faisant voler en éclat toute l’étendue des connaissances de la science du vivant, mais aussi et enfin, de la nécessité vitale de protection des femmes et des filles face à la violence masculine. Nous sommes à l’ère du néo-patriarcat, réinventé et remaquillé aux couleurs de l’idéologie queer qui se présente sous un vernis progressiste arc-en-ciel et promet à ses sujets une ère de plaisirs illimités, libérés des contraintes bassement terrestres des limites du corps sexué, comme des limites des autres. (…)
C’est désormais sans honte et sous des bannières qui revendiquent un prétendu féminisme libéral, postmoderne et sexy que des individus vont jusqu’à pourchasser, harceler, menacer, persécuter, silencier, agresser les femmes, les féministes, et les lesbiennes, qui restent debout face aux attaques de leur existence même.
Lisa, militante féministe et rebelle du genre.
Jusqu’à exploser à grands coups de bottes la porte qui offrait protection aux femmes et filles, et dans l’indifférence générale, jusqu’à commettre des crimes qui resteront à jamais gravés dans l’histoire d’une époque qui a perdu sa boussole scientifique comme morale (éthique élémentaire?), quand ils sont commis dans le silence assourdissant d’une victime qui se tait ou qui s’éteint.
Aujourd’hui, des femmes refusent pourtant de se taire. Elles témoignent à présent pour vous, pour noues, femmes. Les ovaires sur la table, envers et contre ce maudit patriarcat, retapé et flambant neuf, clinquant, pailleté mais féroce et manipulateur, on se tient debout et nous refusons de fermer nos bouches plus longtemps.
Chacune avec son histoire si singulière, vous raconte, au fil des mots et des réflexions, son cheminement, parfois ses errements, entre grande et petite Histoire, ce qui l’aura menée à ce point de basculement de la conscience où le voile de l’illusion du genre s’évapore, où on s’abandonne pour accepter que tous ses repères s’effondrent, de reprogrammer son propre système de pensée. Parfois au prix du sacrifice de perdre des amis ou des proches. Cet instant où l’on peut tout remettre en question et tout réinventer, parce qu’on n’arrivera plus à faire semblant.
De l’intime au politique, ces récits plongent au cœur de questionnements humains, interrogeant l’endoctrinement et la faculté à se ressaisir, à revoir toutes les notions de bon ou de mauvais qui animaient notre système de valeur jusque-là, d’accepter en toute humilité de s’avouer s’être foirée en beauté, ou bien de n’avoir pas su voir le danger. Immergées dans la complexité des parcours de ces femmes, enchevêtrés entre raisonnements et émotions, entre théorie et anecdotes « éloquentes », nous vous proposons de faire l’autopsie de ce processus, qu’il se présente sous la forme d’un long cheminement ou d’un instant fulgurant, afin d’en comprendre ensembles les mécanismes. D’observer les facultés de démystification, et la merveilleuse capacité de résilience de la conscience humaine, qui trouvera un jour ou l’autre son chemin pour s’échapper de cette dangereuse caverne de Platon, hantée par une misogynie qui n’aura plus sa place dans l’histoire que nous écrivons ensemble. On parlera aussi d’espoir. Merci de nous entendre. Voici le témoignage d’une femme.
Merci de les avoir écoutées, votre soutien est précieux. N’oubliez pas de nous suivre sur les réseaux sociaux.
Nous reviendrons prochainement, avec de nouveaux témoignages riches et courageux, parce que nous sommes de plus en plus nombreuses, parce que nous nous levons les unes après les autres, parce que nous sommes plus de la moitié de l’humanité. A bientôt.

Merci de signer la Déclaration des Droits des Femmes fondés sur le sexe biologique!
Mercie à Lisa pour le texte et Rita pour la voix! N’hésitez pas à noues contacter pour apporter votre témoignage, les femmes ne se tairont plus.
https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSfJsDG_54NnwJ5RIQbMb0vnKUiH7_7OVNm8JoHazk-Rko_QOw/viewform?fbclid=IwAR0CFev44EzmiToaW41wC2U2sCeroatSwVBUVHHQQT7K046M0nsJDOFd4M4
Mercie à voues toutes!
https://linkfly.to/rebellesdugenre