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Françoise, rebelle du genre.

ATTENTION CE TÉMOIGNAGE CONTIENT DES DESCRIPTIONS EXPLICITES DE VIOLENCES SEXUELLES, NE L’ÉCOUTEZ, NE LE LISEZ, QUE SI VOUS ÊTES EN ÉTAT DE LE FAIRE. 

Je m’appelle Françoise, j’ai 29 ans et je suis parisienne.

J’ai toujours été critique du genre, j’ai toujours perçu leurs discours comme quelque chose qui me mettait très mal à l’aise.

Après, je peux comprendre le ras de bol à être rattaché à des stéréotypes de genre mais pour avoir été confrontée par la suite à des hommes qui se griment en femme et se disent femmes, j’ai compris qu’ils ne faisaient que de renforcer ces stéréoptypes. 

J’étais déjà très critique et je croyais que si j’étais confrontée à ce genre de personne, je serais capable d’ignorer et de juste partir…

Alors qu’en tant que femme déjà critique de cette théorie du genre, j’ai quand même fini par être victime, pour vouloir être trop gentille, tolérante et bienveillante.

Françoise, rebelle du genre.

(je parle des hommes surtout qui se travestissent en femme et se disent être des femmes). 

J’avais un ami que je connaissais depuis 5 ans, j’étais souvent invitée chez lui pour les soirées.

L’ambiance était cool, pas forcément libertine mais “BDSM soft” et ouverte d’esprit… mais chacun respectait les limites de chacun et les jeux se faisaient à part du salon, où tout le monde prenait l’apéritif.

Mon ami a toujours eu le penchant pour le travestissement, il disait souvent qu’ il aimait cela mais que les autres, nous en sommes, refusaient de le voir comme ça… Alors que c’était faux, on tolérait tout à fait. Mais au fond, il voulait que l’on dise de lui que c’est une femme. Il avait l’intention d’être désiré par des hommes hétérosexuels comme des femmes peuvent l’être. 

Du jour au lendemain, il a fini par se travestir tout le temps quand je le voyais, il me demandait sans arrêt de lui dire qu’il était une belle femme, qu’”elle” était sexy, qu’”elle” était belle.

C’était mon ami. Je voulais le soutenir, je ne voyais pas la violence que je m’infligeais.  

Et puis il s’est mis à inviter des hommes habillés en robe qui se disent être des femmes.

La violence sexuelle n’était pas envers les femmes, mais plutôt les hommes hétérosexuels. 

J’ai vu ces hommes travestis forcer les hommes hétéros à les embrasser, les forcer à avoir des jeux sexuels avec eux. Si je remettais ça en question, je passais pour la femme rabat-joie, intolérante…

Françoise, rebelle du genre.

J’ai commencé à déserter les soirées car il y régnait (de plus en plus) un climat d’insécurité où l’on ne pouvait plus rien dire, où l’attention devait être tournée vers ces hommes travestis,  les confirmer dans le fait qu’”elles” étaient des femmes… Et si par erreur on disait “lui”, la personne pouvait répondre avec caprice et violence. 

Je ne venais plus mais mon ami tenait quand même à continuer à me rabaisser, à me faire du mal mais à distance maintenant, dans sa totale confiance d’être une “femme”.

Il a décidé de se lancer dans une carrière porno.

Sans que je n’ai rien demandé, il m’envoyait des videos porno de lui habillé en “femme” (robes, portes jaretelles, perruques,…) où il exhibait son pénis et son anus et suçait des god pénis. 

Françoise, rebelle du genre.

Au début, je tolérais. Je ne regardais pas les vidéos, mais je lui disais « oui oui quelle femme sexy et excitante tu fais »… 

Après, je lui ai demandé (gentiment) d’arrêter d’envoyer les vidéos, mais les rares fois où je venais aux soirées, il me prenait vite à part et me disait « j’ai des choses trop mignonnes à te montrer”,  il me mettait face à moi encore une énième vidéo de lui habillé en bas et perruque tout en me disant « regarde mes bas comme ils sont jolis »… La vidéo le montrait en train d’exhiber son pénis et son anus! 

J’ignorais et  je rejoignais les autres, mais il y a eu une fois de trop où j’ai encore une fois regardé mais cette fois il a fait “poper” une photo porno très gore de lui avec de la selle et du sang.

Je me suis sentie très mal.

Je suis allée manger et il est revenu, habillé en femme.  Puis, il a levé sa robe et a exhibé son pénis pour, soit-disant, montrer un truc sur sa peau…  

Je suis partie pour rentrer chez moi. J’ai vomi toutes mes tripes et j’ai envoyé un message à lui (et à sa femme) pour leur dire que, en tant que femme, j’en avais marre de me rabaisser à ça. 

Par chance, je ne vis pas de harcèlement. Il se victimise et il dit que c’est moi qui lui ai permis de devenir comme il est, sa femme vit un véritable enfer mais en même temps elle est complice… Elle pousse les autres femmes à tolérer et à se rabaisser à ça, peut-être pour partager sa peine.

Pourquoi penses-tu que cette idéologie est une menace pour les femmes ? Pour leurs droits ? Pour les enfants ? Pour la société ? Pour la démocratie ?

Pour la société avant tout, en plus, elle-même les légitime dans leur névrose, la violence est psychologique et peut aller jusqu’à la violence physique.

De ce que moi j’en ai vécu, les travestis se griment de tout les stéréotypes et veulent se faire confirmer que c’est cela être une femme supérieure… Cela ne fait que renforcer les stéréotypes, ça ne fait que renforcer l’idée qu’une femme qui ne correspond pas à ces stéréotypes, est une femme inférieure et elle doit se censurer et se rabaisser à les mettre sur un piedestal… Parce qu’on veut être gentilles et tolérantes.  

Oui! Je pense que c’est dangereux parce-qu’on ne veut pas remettre cela en question! On ne peut pas en parler! Et d’autres femmes sont victimes mais aussi complices de ce sexisme!

Françoise, rebelle du genre.

Ce que je veux ajouter, c’est que la violence est faite aux hommes hétéros, mais j’ai vu la violence de femmes travesties qui ne veulent pas transitionner et qui poussent d’autres hommes à transitionner. Dont cet homme dont je parle, il a 50 ans et il a fait la rencontre d’un homme de 30 ans qui est tombé amoureux de lui et qui n’avait aucune intention de transitionner, mais qui s’est retrouvé à transitionner quand même. Mon ami de 50 ans n’a plus de relation intime avec sa femme, il ne peut en avoir qu’avec des hommes travestis et lui même en travesti, ce jeune garçon lui permet d’aller plus loin… Pendant sa transition, il n’allait pas bien tout le temps déprimé, j’avais des doutes : est-ce que c’était vraiment les hormones?

J’en ai parlé à mon ami qui me disait que tout allait bien, que c’était les hormones, il me disait même que son métier qui était trop « masculin » selon lui le rendait dépressif et qu’il devait démissionner et avoir un métier plus « féminin ».

Qu’est-ce qui t’a décidée à témoigner sous ta réelle identité ou de façon anonyme ? As-tu déjà subi des pressions, des menaces, un danger perçu ou réel dans ton entourage, ou, au contraire, te sais-tu en sécurité pour parler librement ?

En ce moment, je pense que nous ne sommes jamais en sécurité pour en parler librement.

Françoise, rebelle du genre.

Je ne vis pas de pression ni de menace, le seul truc est qu’en coupant les ponts avec lui, j’ai dû le faire avec tous les autres, car il raconte que c’est moi la méchante et qu’il est la victime.

J’ai dû faire ce choix.

Nous remercions Françoise pour son témoignage.

N’hésitez pas à partager le plus largement possible et, s’il vous plaît, signez la déclaration des droits des femmes basée sur le sexe :

https://www.womensdeclaration.com/fr/

Mercie les femmes!

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